Smog à Turin, encore trop de dépassements mais la pollution par le dioxyde et les PM10 diminue

Les particules fines de Turin sont toujours au-delà des limites définie par l’Organisation Mondiale de la Santé. La tendance, en Italie, concerne statistiquement plus de 8 capitales sur 10, mais celle du Piémont s’inscrit dans la catégorie 2 cas plus graves. De Piazza Castello à Crocetta, du Lingotto à Barriera, les données de l’Istat indiquent le dépassement à la fois de la PM10 (particules) et Pm2,5 (destiné au diamètre des particules). Et dans les deux cas, le dépassement est au moins le double du montant autorisé.

Même sort pour Cagliari, alors que Milan, Venise et Naples “seulement” doublent la limite de PM2,5. Mais si les dépassements turinois restent nettement supérieurs à la moyenne, la bonne nouvelle c’est que la pollution a diminué par rapport aux années précédentes. C’est ce que révèlent les résultats du rapport « MobilitAria 2024 », réalisé par le Club de Kyoto et l’Institut de la pollution atmosphérique du Cnr, qui a analysé les données de mobilité et de qualité de l’air de 14 villes métropolitaines italiennesdont Turin.

Sur le front du smog, aucune des grandes villes italiennes n’a connu une croissance de ses valeurs l’année dernière Dioxyde d’azote (NO2), et dans le même temps, les concentrations de particules PM10 ont diminué. Plus en détail, en ce qui concerne le NO2, le polluant généré par les processus de combustion, la plupart des villes examinées ont enregistré une réduction des concentrations moyennes, quoique de quelques points de pourcentage. Si Florence et Gênes obtiennent même -13 et -12%, Turin parvient encore à se stabiliser à -8%.

Il en va de même pour les PM10. La meilleure performance dans ce cas est celle de Milan (-20%), suivie de près par Bologne (-16%) et la capitale piémontaise, qui ferme le podium avec un excellent -12%. Et comme si la médaille de bronze ne suffisait pas, Turin remporte l’or, ou la première place, pour le réduction des PM2,5, en baisse de 23%. Mais le côté verre à moitié vide se confirme également dans ce rapport. En effet, la ville reste noire en Italie en raison de nombreux épisodes de dépassement de la limite annuelle de poussières fines.

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