L’ère Motta se termine par une défaite, la deuxième des dix-huit derniers matches : Bologne perd 2-0 à Gênes avec des buts de Malinovskyi et Vitinha, termine le championnat avec 68 points et attend de savoir s’ils seront troisièmes ou – bien plus probablement – une quatrième ou une cinquième place avec la Juventus et l’Atalanta qui peuvent dépasser. Finale sous la courbe des visiteurs pour Bologne, dont Motta : l’entraîneur applaudit les supporters avec toute l’équipe et pose pour la photo de la dernière saison, tandis que la courbe a choisi l’indifférence envers l’entraîneur après le non-renouvellement de son contrat. Motta avait parlé à la télévision avant le match : « Comment en sort-on avec Bologne ? Nous parlerons de tout cela au moment opportun. J’ai tout donné pour ce club depuis le premier jour. L’avenir? J’irai d’abord à Barcelone pour rendre visite à mon père et à mon frère, puis j’irai chez ma femme Angela et mes filles à Cascais.”
Malinovski le déverrouille, publie Fabbian
Chez Marassi Motta tourne beaucoup, surtout sur les latéraux et au milieu de terrain, mais Gilardino laisse également de la place à quelques alternatives dans le dernier acte de la saison. Genoa, après une belle clôture de Lucumi sur Gudmundsson, s’est vraiment réveillé à la 14e minute et a passé immédiatement : belle relance gérée par Frendrup, ballon large pour Martin et passe très intelligente du latéral pour le pick-up de Malinovskyi qui place le coup de billard au deuxième poteau pour le 1-0. L’Ukrainien jouant comme milieu de terrain est l’une des nouveautés de la soirée, tandis qu’à Bologne – encore ivre des soirées hebdomadaires – il n’y parvient pas: sur une erreur de Lucumi, il y a un risque de rappel, mais Beukema bloque la conclusion de Vitinha. Le seul véritable éclat de Bologne en première mi-temps a eu lieu à la 26e minute, quand, à la fin d’un mouvement insistant, Moro a centré depuis la droite et Fabbian a dirigé le poteau tandis que Leali était battu. Pour le reste, l’équipe de Motta s’écrase toujours contre le mur de Gênes, qui ne profite pas des contre-attaques avec Vitinha qui rate le cadre à deux reprises en frappant haut.
La 14e minute fut encore fatale
Après la pause, Bologne tente de revenir avec un esprit différent et tire deux fois avec Fabbian : la première diagonale est large, la seconde est centrale et contrôlée par Leali. Mais la 14ème minute est une nouvelle fois fatale : Beukema commet la bêtise qui donne le ballon à Frendrup, une relance qui passe des pieds de Gudmundsson et est empochée par Vitinha qui bat Ravaglia à l’aller avec un plongeon élégant pour porter le score à 2-0. En fait, c’est l’épisode qui clôt la dispute : il est temps de voir le reaparecido Karlsson pendant vingt minutes et pour la présence finale du troisième gardien Bagnolini (qui sauve d’Ekuban à la 90e minute), avant de clôturer avec le coup de sifflet final qui envoie tout le monde en vacances. Et qui pour Bologne marque le début du match du futur, à vivre en Ligue des Champions.
GÊNES-BOLOGNE 2-0
Marqueurs: Malinovskyi 14′ pt; Vitinha 14′ rue
GÊNES (3-5-1-1) : Leali 6 (Sommariva sv 41′ st); Citoyens 6 (Matturro sv 31′ st), Bani 6, Vogliacco 6 ; Sabelli 6,5 (Spence 6 18′ st), Thorsby 6, Malinovskyi 7 (Strootman 6 18′ st), Frendrup 6,5, Martin 6,5 ; Gudmundsson 6,5, Vitinha 6,5 (Ekuban sv 32′ st). Tous.: Gilardino 6.5
BOLOGNE (4-2-3-1) : Ravaglia 6 (Bagnolini sv 41′); De Silvestri 5,5 (Corazza sv 41′), Beukema 5, Lucumi 5,5, Lykogiannis 5,5 ; El Azzouzi 5, Moro 5; Orsolini 5 (Odgaard 6 15′), Fabbian 6 (Urbanski 5,5 15′), Saelemaekers 5 (Karlsson 5,5 25′) ; Castro 5. Tous.: Motta 5
Arbitre: Santoro 6
Ammonites : El Azzouzi. Récupérations : 1′ plus 4′