“Cette vision est un rêve.” La cathédrale peut rouvrir au culte

PESARO Le trésor caché pendant des siècles dans les fondations de la cathédrale, aujourd’hui rouverte au culte, a enfin été mis en lumière et a été accueilli…

Déjà abonné ? Connectez-vous ici!

  • tous les articles du site, également depuis l’application
  • Informations et newsletters exclusif
  • LE podcasts de nos signatures

– ou –

Souscrivez à l’abonnement en payant avec Google

S’abonner

OFFRE SPÉCIALE

OFFRE SPÉCIALE

MENSUEL

4,99 €

1 € PAR MOIS
Pendant 3 mois

ACTIVER MAINTENANT

Alors seulement 49,99 € au lieu de 79,99€/an

Abonnez-vous avec Google

PESARO Le trésor caché depuis des siècles dans les fondations de la cathédrale, aujourd’hui rouverte au culte, a enfin été mis en lumière et a été accueilli avec étonnement et émerveillement par les centaines de personnes qui ont assisté hier à la présentation des œuvres. L’intervention pour valoriser les mosaïques de la Cathédrale, qui reprendra son activité normale à partir d’aujourd’hui, a été réalisée grâce à la collaboration entre l’Archidiocèse de Pesaro, la Paroisse de Santa Maria Assunta, Fondation Scavolini, sous la haute surveillance de la Surintendance. Un tournant véritablement historique dans la diatribe séculaire selon laquelle le site archéologique situé sous la cathédrale serait un patrimoine public pour tous.

Photo Bargnesi

Durée

Les travaux ont débuté le 29 avril et se sont parfaitement déroulés dans les délais prévus : le but de l’action était d’ouvrir de nouvelles fenêtres, avec des vitres praticables, qui élargiraient sur une grande partie celles existantes, qui à leur tour étaient remplacées par de nouvelles vitres, opaques au fil du temps à partir de circulation piétonnière. Avec l’agrandissement des sièges sur les côtés de la nef devant l’abside, les sièges « volés » aux fidèles ne dépassent plus une quarantaine. Le système d’éclairage LED est totalement nouveau et met en valeur les dessins des différents tableaux dans lesquels la composition est divisée. En fait, ce qui a été mis en lumière est aussi le résultat d’un travail commencé il y a au moins un an, qui a surtout servi à nettoyer et à effectuer un entretien minutieux des mosaïques qui, avec un éclairage étudié, deviennent désormais préparatoires à la fois au étude conservatrice du bien et pour l’agrandissement des ouvertures verre-cristal prévu.
Un rêve qui s’est également réalisé pour Mgr Salvucci : « Nous n’espérions pas rencontrer une réalité aussi importante que la Fondation Scavolini, disposée à entreprendre ce chemin. Aujourd’hui est vraiment un jour passionnant et je me sens comme un nain debout sur les épaules des géants de l’histoire qui nous précède et dont nous pouvons aujourd’hui admirer et contempler les origines. Une mémoire s’étalant sur 16 siècles qui nous fait penser qu’aujourd’hui nous vivons dans la conscience de ce que nous sommes. C’est agréable de vivre ce présent entre la mémoire du passé et cette projection vers le futur.” Comme le rappelle Emanuela Scavolini : « Cette fondation est sur le point d’avoir 40 ans et a été créée par la volonté des deux frères Scavolini qui ont voulu souligner le lien fort qui a toujours existé entre notre territoire et notre famille, dans le but de récupérer et valoriser le patrimoine culturel. Et cette année, nous n’avons pas pu nous empêcher de penser à l’histoire de Pesaro, devenue Capitale de la Culture, sans oublier le Jubilé de 2025.”

La magnificence

Un ouvrage vraiment magnifique qui permet d’admirer les mosaïques dans toute leur beauté sans les abîmer et qui comprend également un éventuel agrandissement des fenêtres. D’ici quelques jours sera également complété le positionnement des QR codes qui permettront de visualiser l’historique des mosaïques. L’intervention approuvée et partagée par la Surintendance est totalement réversible, elle ne modifie ni n’altère l’état des lieux, permettant la continuité de la fonction liturgique. Parmi les remerciements: Surintendance (Cecilia Carlorosi; Stefano Finocchi), Fondazione Scavolini Franco Panzini), Renco (Giovanni Gasperini, Marco Arcangeletti, Giovanni Pratelli, Mirco Zaccaria), Université d’Urbino (Daniele Sacco) Unité de protection du patrimoine des Carabiniers (Mattia Ivano Losciale, Alberto Monfardino).

© TOUS DROITS RÉSERVÉS

Lire l’article complet sur
Courrier Adriatique

X

PREV La troisième édition des “Jeux olympiques métropolitains” commence demain. Plus de 2 500 athlètes sur le terrain
NEXT Le football entre branding territorial et géopolitique