Grosseto, coursier disparu sur Amiata : camionnette retrouvée incendiée



Tgcom24




La recherche

La préfecture de Grosseto a activé le plan de recherche des personnes disparues. Les carabiniers ont ouvert une enquête coordonnée par la procureure adjointe Valeria Lazzarini. Les premières recherches ont été effectuées autour de la camionnette – incendiée – mais aucun élément n’a permis de déterminer la disparition du coursier. L’homme, marié et père d’un enfant de huit ans, travaillait depuis deux mois pour une entreprise du pôle maroquinier d’Amiata.

“Je suis très inquiet pour ce garçon, j’espère vraiment que quelqu’un ne lui a pas fait de mal”, commente un La nation Sergio de Cicco, propriétaire de l’entreprise de livraison pour laquelle travaillait Del Rio. “Nicolas était arrivé en Italie en décembre de l’année dernière – se souvient de Cicco, également d’origine argentine. – Pendant quelques mois, il avait trouvé du travail à Piancastagnaio, puis il s’est retrouvé au chômage. Étant Argentins comme moi et ma famille, nous avions fait de l’amitié et sachant qu’il ne travaillait pas, je lui ai proposé de l’aider dans mon entreprise, étant donné que Nicolas a le permis poids lourd”.

Mais que s’est-il passé le 22 mai ?

“Mercredi soir – rappelle de Cicco un La nation – il était allé récupérer les sacs finis auprès d’une entreprise de Casteldelpiano. Une routine normale. À la sortie de l’usine, après avoir chargé le matériel, Nicolas a été approché par un monsieur qui s’identifie comme un employé d’une autre entreprise Amiata qui effectue des transports pour les entreprises artisanales de la région. Il dit qu’il est en difficulté car il a eu des problèmes pour livrer quatre colis à une usine de cuir à Piancastagnaio”.

” C’est pour cette raison qu’il demande à Nicolas – toujours selon le récit du propriétaire – d’apporter le matériel demandé à l’entreprise. Nicolas m’a appelé pour me demander mon avis. Au début, j’ai trouvé la demande acceptable, compte tenu de la quantité de colis à livrer. Mais puis je me suis soudain rappelé que l’entreprise en question n’existait plus à Piancastagnaio depuis environ un an. J’ai immédiatement rappelé Nicolas sur son téléphone portable mais il n’y avait plus aucune trace de lui.

Le mystère de l’appel téléphonique

La dernière trace se trouve donc dans les cellules téléphoniques de Santa Fiora. L’attention des enquêteurs se porte sur un appel téléphonique adressé à son employeur. Après avoir chargé des sacs d’une valeur de 500 mille euros, l’homme de 48 ans a appelé le propriétaire de l’entreprise, qui se trouve à Piancastagnaio (Sienne), pour lui dire que certaines personnes voulaient lui parler. Ils auraient dit qu’ils étaient dirigeants d’une autre entreprise et auraient demandé si le coursier pouvait leur faire une petite livraison. L’employeur du défunt a donné son accord, mais s’est ensuite rendu compte que l’entreprise mentionnée lors de l’appel téléphonique était fermée depuis un certain temps. Il a tenté d’appeler son coursier, âgé de 48 ans, pour lui demander des éclaircissements, mais le téléphone a depuis été éteint.

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