Les maires aux côtés de Virgilio : « Construisons des réseaux entre territoires »

CRÉMONE – Un dialogue entre administrateurs locaux, mais aussi une occasion d’échanges et de partage de bonnes pratiques sur les thèmes du Pnrr, du sort des centres historiques, de la sécurité et des transports.. Cet après-midi, le Largo Boccaccino s’est transformé en une scène naturelle pour la rencontre entre André Virgile et les maires des villes voisines : il y avait Laura Castellettimaire de Brescia ; Giorgio Gori de Bergame et Katia Tarasconi de Plaisance. Pour ouvrir la discussion au pied de la Cathédrale Léna Yokoyama il a interprété quelques pièces de Morricone, Vivaldi et Piazzolla qui ont résonné dans les rues du centre historique en attirant les citoyens et les visiteurs qui se pressaient devant le comité électoral de Cremona sei tu.

«La performance de Lena me ramène aux temps difficiles du Covid – commence Virgilio – lorsqu’elle jouait symboliquement sur le toit de l’Ospedale Maggiore. Une époque dans laquelle les administrations se sont retrouvées en grande difficulté en raison du manque de directives de la part du gouvernement. Et cela me fait repenser à la grande leçon de cette période, à savoir qu’on ne va nulle part seuls, des alliances et des réseaux de relations sont nés des difficultés qui perdurent encore aujourd’hui et guident notre activité administrative”.

Exemples de collaboration qui inspirent aujourd’hui la gestion des financements du Pnrr, si fondamentaux pour la relance post-pandémique mais tout aussi complexes à gérer, notamment pour les petites communes : «L’administration ne fonctionne pas comme Amazon Prime – dit Tarasconi – nous devons faire des appels d’offres, des projets et toutes les études nécessaires. Cela allonge inévitablement le délai pendant lequel le citoyen attend des réponses immédiates. Aujourd’hui, le gouvernement envisage de réduire le financement des dépenses courantes : une folie pour les municipalités qui ont déjà annoncé des projets avec des investissements même importants provenant de leurs propres caisses.”

Et au sein des villes en mutation, de nouveaux besoins émergent qu’il faut intercepter et gouverner : «Pensez à la vie nocturne : il faut certes des réglementations mais il faut également pouvoir orienter le phénomène, par exemple en animant d’autres quartiers de la ville. – explique Gori -. Mais pour ce faire, l’administration doit assumer le rôle régalien qu’elle mérite, en écoutant et en engageant le dialogue avec les citoyens. » Un constat également repris par Castelletti, adjoint au maire de la ville pendant dix ans avant de devenir maire : « Les adjoints au maire sont sur le terrain et travaillent ‘dans l’ombre’, Andrea et moi le savons bien. Mais pour faire face aux défis d’un monde de plus en plus complexe, nous devons mettre en lumière ces travaux et partager les bonnes pratiques dans des moments comme ceux-ci en définissant des projets communs.

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