« La nouvelle Pescara ne fonctionnera pas »

Ci-dessous le contenu de la lettre du Président du Conseil Municipal de Spoltore Lucio Matricciani envoyé sur processus de fusion Entre Spoltore, Montesilvano Et Pescara. Le message a été adressé au gouverneur Marcus Marsile et au Président du Conseil Régional Lorenzo soupire – récemment confirmé par les sondages – et à tous candidats à maire de Pescara et Montesilvano (Carlo Masci, Carlo Costanini, Domenico Pettinari, Gianluca Fusilli, Ottavio De Martinis, Fabrizio D’Addazio).

En tant qu’administrateur, j’ai le devoir de donner suite à la volonté populaire, exprimée lors du référendum de 2014, d’unir la ville de Spoltore avec celles de Montesilvano et Pescara. Cependant, j’ai la profonde conviction que cette fusion ne fonctionnera pas et que les communautés de Spoltore et Montesilvano, tôt ou tard, reviendront à demander leur indépendance, comme cela s’est déjà produit pour Spoltore après l’annexion à Pescara en 1927. Ainsi, pourquoi attendre?

Un autre de mes devoirs en tant que représentant des citoyens est de dire ce que j’observe et ce que je pense : le chemin qui mène à la fusion avec Pescara ne fait pas exception. C’est pourquoi j’ai décidé d’intervenir, aujourd’hui et dans les prochains jours, pour informer les trois populations concernées, la presse et les parties prenantes, de ce qui se passe. Parce que malgré tout, je serais triste d’entendre, après coup, des gens dire : “Matricciani avait raison”. Alors autant se mettre au travail immédiatement pour que les choses aillent dans le bon sens.

Beaucoup ont parlé et parlent dans les journaux et à la télévision de la Nouvelle Pescara, remplissant leur bouche de slogans vides de sens, simplement parce qu’ils ont des ambitions de parti à satisfaire ou qu’ils rêvent de diriger et de gérer la nouvelle ville : tout se déroule sans une réelle implication des citoyens, comme le en témoigne l’absence totale de la presse et du peuple aux réunions de l’Assemblée constituante.

J’ai l’impression d’être Pescarese tout autant que Spoltorese : je suis convaincu que Pescara doit être une ville touristique et agréable à vivre, un salon du centre-sud. Mais pas au détriment de Spoltore et Montesilvano. Ces derniers mois, les administrateurs de la capitale, des deux côtés, ont travaillé sur ce que je crois, ou plutôt je suis convaincu, être une forme d’annexion destinée à effacer complètement l’identité des communautés d’origine, sur le modèle de l’invasion russe. contre l’Ukraine. Pescara ne veut même pas changer de nom et devenir, comme le demandait le référendum, la “nouvelle” Pescara : un fait symbolique, certes, mais emblématique du projet politique qu’elle veut réaliser.

J’ai toujours rappelé qu’il était possible de respecter la volonté du référendum en créant une nouvelle entité institutionnelle, une ville métropolitaine capable d’unir certains services, en vérifiant leur commodité et leur qualité dans l’intérêt de tous. Mais pour y parvenir, il faudrait un projet plus vaste, qui impliquerait une population plus large que celle actuellement impliquée. La fusion des premiers services, en cours, a déjà apporté les premiers problèmes et une augmentation généralisée des coûts. Aujourd’hui, Imu et Tari à Spoltore représentent un tiers de ceux de Pescara, où même les allées sont plus payées : récemment à Spoltore, il a fallu – pour respecter une obligation légale – augmenter la fiscalité de ces dernières de 40 %. Néanmoins, les montants représentent encore la moitié de ceux prévus à Pescara.

La propagande du référendum a surfé sur la vague, impétueuse à l’époque, qui appelait à réduire les coûts de la politique et de l’administration publique à tous les niveaux : mais la Nouvelle Pescara, à mesure qu’elle se dessine, apportera nouvelles dépenses, nouvelle bureaucratie, nouvelles démarches administratives.

Je veux alors faire une considération tout à fait pragmatique : je suis prêt à parier que la réalisation de la fusion, compte tenu également des échéances électorales, ne sera pas possible en 2027 et que tout sera reporté à 2029. Considérant que pour les territoires concernés par la processus, il n’est pas possible de travailler sur le Plan Régulateur, il y a le risque d’avancer pendant une décennie uniquement avec des accords de programme, en maintenant en place les documents d’urbanisme, c’est le cas surtout de Spoltore, créée il y a de nombreuses années dans un contexte complètement contexte social, économique et politique différent.

Je prédis donc que la fusion, ainsi menée, entraînera un recul général de nos communautés et un sérieux ralentissement de leur développement.

Sans oublier que la plus grande ville des trois, Pescara, au moment du référendum, commençait avec un déficit, qui devait être couvert par une procédure de rééquilibrage, égal à plus de 63 millions d’euros à rembourser en 10 ans (c’est-à-dire d’ici 2024). Spoltore, en revanche, approuve depuis 40 ans des budgets toujours en ordre : il est clair que la mise en œuvre rapide du programme de fusion ne profitera pas aux citoyens de Spoltore, et probablement même à ceux de Montesilvano et Pescara, si nous pensons à l’augmentation des dépenses et au fait qu’il est déjà prévu d’utiliser les fonds mis à disposition pour la fusion dans des travaux administratifs ordinaires, sans aucun rapport avec la dotation infrastructurelle destinée à orienter la vocation territoriale à réaliser.

Ce que je vois est une pseudo fusion, utile uniquement à la municipalité de Pescara pour occuper les zones non urbanisées de Spoltore et Montesilvano dans le but de déplacer toutes les situations critiques de la capitale. Au cours des vingt dernières années, sous les administrations de droite ou de gauche, nous avons désigné à plusieurs reprises la région de Spoltore pour accueillir un lycée, un institut hôtelier, une caserne de pompiers, un stade (dans la région de Cavaticchi), un parking d’échange pour soulager le centre de Pescara de la circulation et du smog. Nous n’avons jamais reçu de réponses positives de la part des administrations de Pescara et de la Province, et le dernier cas en date est celui du nouveau siège régional en cours de construction dans la zone résultante.

J’espère que les futures administrations, celle qui vient d’être élue dans la Région et celles qui le seront bientôt à Montesilvano et Pescara, seront les porte-parole d’une refonte de cette fusion, à dépasser en pensant en termes de zone métropolitaine.

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