Pour la culture du Sud, nous avons besoin d’un musée ethno-anthropologique

Pour la culture du Sud, nous avons besoin d’un musée ethno-anthropologique
Pour la culture du Sud, nous avons besoin d’un musée ethno-anthropologique

Dans les Pouilles, un nouveau rôle du patrimoine culturel est en train de prendre forme. Une stratégie qui devrait permettre de concrétiser un projet d’envergure. Avec la gestion des structures de Tarente (d’abord le Musée, maintenant il a son propre Directeur qui a la possibilité d’examiner le rôle du musée dans tous les domaines, c’est l’un des musées nationaux les plus prestigieux du pays en termes de valorisation cultures et Surintendance), une politique culturelle institutionnelle peut être initiée tant du point de vue de l’archéologie de la mer, et pas seulement, que de la planification d’événements qui dépassent la “vision de Luciano Canfora”.

Nous allons ensuite harmoniser l’ensemble de la Région avec un registre à la fois de protection et de promotion. Les Pouilles sont un territoire intensément orienté vers les cultures et lié à une perspective touristique qu’il faut savoir regarder avec clairvoyance. Mais la tâche prestigieuse des services du ministère dans les bureaux périphériques ne suffit pas. Une politique culturelle intense est nécessaire, territoire par territoire, à travers un modèle organique des processus inhérents au patrimoine historique, artistique, archéologique, bibliothécaire et archivistique ainsi qu’à tous les biens immatériels.

Cependant, il existe un jeu ouvert entre les biens matériels et les biens immatériels. À cet égard, les Pouilles manquent d’une structure nationale incluant des éléments anthropologiques. Bien sûr, ils relèvent désormais d’autres environnements et domaines. Mais il devient de plus en plus nécessaire de viser un musée ethno-anthropologique national placé sous la compétence directe du ministère de la Culture.

Cette carence se ressent également parce que le patrimoine immatériel des Pouilles est important. L’anthropologie, les actifs dits volatils, les systèmes ethnographiques, linguistiques et musicaux font référence à une dimension d’une culture ouverte par rapport à une relation entre territoire et culture, entre recherche et programmation articulée. Même l’idée d’un héritage philosophique du patrimoine culturel constitue le noyau d’un patrimoine culturel qui interagit avec la protection, la conservation et l’utilisation.

La tâche du Mic est fondamentale. Pour avancer dans cette voie, nous avons besoin d’experts de grande envergure qui ont des liens avec les instituts anthropologiques nationaux du ministère. C’est précisément pour cette raison qu’un Musée national du patrimoine immatériel est nécessaire et fondamental. Cette démarche devrait s’articuler autour de trois axes : 1) La fonction des langages anthropologiques des territoires. 2) Comparaisons des traditions avec les régions frontalières et l’homogénéité et la diversité dans un contexte entre culture populaire et monde pré- et post-paysan. 3) Systématicité entre modèles anthropologiques méridionaux et réalités historiques méditerranéennes.

Un musée anthropologique national dans les Pouilles serait un unique parmi les régions qui constituaient le territoire de la Magna Grecia. Un pôle d’innovation exceptionnel entre archéologie, histoire et arts serait créé. Il faut maintenant insister là-dessus. L’anthropologie du Sud aurait son propre musée relevant du ministère de la Culture.

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