les ventes aux enchères entre Milan, Rome, Naples et Prato

Fin mai, en Italie, la scène artistique est entièrement consacrée au XXe siècle. Une passation de pouvoir depuis les États-Unis où – après exactement un mois de foires et de ventes aux enchères – la grande frénésie parmi les gratte-ciel du Grosse Pomme. Mais avant de nous catapulter sur le Vieux Continent, regardons ce qui s’est passé outre-mer. Christie’s remporte de peu le record avec un volume de 640 millions de dollars de ventes en six enchères. Les meilleurs prix se situent autour de 30 millions : Andy Warhol avec Fleurs (35,4 millions), Van Gogh avec Coin de jardinavec noeuds papillons (33,1 millions) et Basquiat avec La version italienne de Popeye n’a pas de porc dans son régime (32 millions). Histoire similaire pour Sotheby’s, qui a totalisé 633,4 millions avec 13 nouveaux records, parmi lesquels se distingue celui de Leonora Carrington avec Les Distractions de Dagobert (28,5 millions). Prix ​​haut les 34,8 millions par Meules à Giverny de Claude Monet. De retour en Italie, il est impossible de ne pas commencer notre visite par Il Ponte, qui accueillera la vente aux enchères d’art moderne et contemporain à Milan les 28 et 29 mai. Le conduire est Chats futuristes (1922-24, estimation 250-300 mille euros) de Giacomo Balla, une œuvre qui allie la sensation de vitesse au calme félin séraphique. Cinématique Un jeu de cartes (1904, estimation 40-60 mille euros) d’Angelo Morbelli, il Puritains combattant par Giorgio de Chirico de 1959-60 (estimation 150-200 mille).

Le contemporain à Prato

Au niveau international, l’huile sur toile se démarque Pot et Assiette de William Scott (estimation 40-60 mille) et l’acrylique sur papier de Hans Hartung (estimation 25-35 mille), tous deux créés en 1971. Le noyau américain est significatif, où Franz Kline émerge avec de l’encre sur papier Esquisse pour le lit de la rivière (estimation 20 à 30 000). Farsetti se concentre également sur le XXe siècle et se rendra à Prato les 31 mai et 1er juin. Grande attente pour un Notion d’espace de Lucio Fontana de 1957, mis aux enchères après plus de cinquante ans, faisant partie d’une série limitée de découpes réalisées sur un papier spécial sur toile pour exploiter à la fois l’élasticité de la toile et la douceur du papier. Un élément qui conduit les travaux à être estimés entre 450 et 650 mille euros. Également de nature expérimentale Éponge bleue sans titre (SE77) d’Yves Klein, éponge colorée avec l’emblématique Ikb créé par l’artiste (estimation 350-450 mille). Mais de nombreux grands lots sont mis aux enchères, notamment : Cour dans via Fondazza par Giorgio Morandi (estimation 380-450 mille) ; Couvertures (mars 1983) par Alighiero Boetti (estimation 100-160 mille) ; Ligne de longueur infinie1960, de Piero Manzoni (estimation 130-170 mille) ; Projet graphique1986, d’Alberto Burri (estimation 100-160 mille).

De Milan à Naples et Rome

Également chez Christie’s Milan, qui ouvre ses enchères en ligne du printemps du 22 mai au 4 juin, comploter c’est un Notion d’espace de Fontana, estimé entre 400 et 600 mille euros. Ils suivent Danseuse et Polichinelle 2 (Deliciae populi) de Gino Severini, une évolution futuriste colorée (180-250 mille euros), un monochrome gris d’Ettore Spalletti (120-180 mille) et un inévitable caprice architectural de Salvo (estimation 100-150 mille). Blindarte, le 29 mai à Naples, se concentre également sur Salvo et son paysage enneigé caractéristique, marqué dans ce cas par trois arbres et deux lampadaires lumineux estimés entre 40 et 60 mille euros.. Le point fort sera cependant Nicola De Maria et le tableau Aux yeux de l’enfant, un univers féerique estimé entre 170 et 230 mille euros. Le même maison il se consacre également à l’art ancien. Dans le catalogue, le Découverte de Moïse signé Luca Giordano, estimé entre 60 et 80 mille euros. Et le charme de l’ancien est toujours au centre de la vente aux enchères Babuino, prévue à Rome les 29, 30 et 31 mai. Un enchantement hétérogène, qui part d’un Visite d’Alexandre le Grand à Diogène, attribué à un peintre génois, XVIIe siècle et estimé 35-45 mille euros. Un morceau d’Italie est aussi à Paris, où Artcurial sort le 29 mai son très important catalogue du design italien : les protagonistes Gio Ponti et Max Ingrand.

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