Naples, quelle mauvaise fin : hors de tout

Poste de Cajuste (53′), barre transversale de Ngonge (64′), vingt-trois tirs, mais seulement quatre dans le but de Falcone, zéro tir dans le “miroir” de Meret et c’est 0-0 avec Lecce à Maradona, une triste conclusion au triste championnat de Naples qui a indigne abdiqué le scudetto, terminant à la dixième place après Turin ! Les deux équipes sont à égalité de points, mais avec l’avantage de l’équipe Granata dans les affrontements directs (3-0 et 1-1).

Pas même une petite victoire finale à domicile (40 000 spectateurs inconditionnels par jour à la plage). A Maradona, l’équipe italienne n’a plus gagné depuis six matchs et a concédé 32 points à ses adversaires.

Le match nul sordide contre Lecce a définitivement scellé la sombre saison de l’ancienne équipe d’animation. Parmi les neuf premiers du classement, Naples n’a gagné que 13 points, contre 40 avec les autres. L’équipe a perdu le match contre le plus fort, battant la Juventus et l’Atalanta une seule fois.

Lecce, au milieu de la zone de sécurité, a joué un jeu honnête, cherchant le coup en contre-attaque et défendant avec une double ligne de quatre. La danse lente de Naples, le tic-tac inutile, jamais un tir de l’extérieur de la surface, le phrasé habituel à droite, la ténacité de Kvaratskhelia à gauche qui disparaissait au loin, le vide au centre d’abord avec Simeone, une ombre de le beau joueur d’il y a un an, puis avec Osimhen désormais “loin”, voici un résumé de l’impuissance bleue jusqu’au bout. Beaucoup ont joué avec condescendance, Anguissa surtout, avec peu de malice compétitive pour fermer au mieux et étouffer les sifflets.

Lobotka a tenté de remettre de l’ordre, Olivera a joué avec beaucoup d’engagement, Ngonge, qui a remplacé Politano en seconde période, a allumé quelques feux et a touché les boiseries, mais Raspadori (pour Simeone en seconde période) a raté des passes faciles et a cédé quelques points. balles aux Pouilles. Cajuste fit signe pour le poste. Bref, une équipe en liquidation. Pour tenter de l’emporter, Calzona a introduit Osimhen pour Cajuste dans la dernière demi-heure et n’en a pas tiré grand chose, voire rien, un tir à côté, une tête peu vigoureuse sauvée.

Calzona a mal terminé l’expérience italienne : deux victoires, huit nuls, trois défaites. Il dit avoir trouvé “un désastre”. Cela n’a guère contribué à y remédier. Partez sans regret. Après le désarroi du président et des trois entraîneurs, les joueurs ont aussi eu leurs défauts en ratant ces quelques matches qui auraient pu rouvrir les portes de la prochaine Ligue des Champions au Naples. Maintenant, je suis hors de toute l’Europe. La Conférence aurait été une plaisanterie.

Contre Lecce, Natan, Lindstrom et Traoré sur le banc, aucune trace de Dendoncker, Zielinski en tribunes pour compléter le panorama d’une mauvaise année.

Nous nous trouvons au tournant le plus difficile des vingt années de présidence de De Laurentiis. Il est difficile de dire quoi sauver de cette saison de naufrage complet. Aux portes, refondation ou révolution. Il faut recréer un nouvel esprit, il faut ramener de la sérénité, de la solidarité et de l’envie de faire des choses au vestiaire. Conte ne suffira pas. Comment Naples évoluera-t-elle sur le marché ? Quelles sont les vraies qualités du nouveau directeur sportif Manna ? Quel rôle aura encore De Laurentiis après l’échec de cette année dont il a assumé la responsabilité, mais n’a pas promis d’éviter les mêmes erreurs, la présence obsessionnelle, le tout-à-faire, le manque d’empathie, la présomption de compétence technique ?

Tout le monde à la maison ou sauver quelqu’un ? Si Osimhen part, qui sera à nouveau l’avant-centre de vingt buts d’une équipe compétitive ? Les achats seront déterminants. Naples a un bilan positif et peut dépenser. Mais saura-t-il dépenser ? Et quel joueur de qualité rejoindra une équipe qui ne jouera pas en Europe ? Des questions lourdes qui effacent la mauvaise conclusion face à Maradona et un championnat à oublier.

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