«Ce ne sont pas des extraterrestres, moins piquants que les méduses»

«Ce ne sont pas des extraterrestres, moins piquants que les méduses»
«Ce ne sont pas des extraterrestres, moins piquants que les méduses»
L’explication scientifique

Pourquoi alors toute cette attention portée à cet habitant de la mer, pourrait-on dire, presque inoffensif ? Les pêcheurs des Pouilles, selon les experts, n’ont pas remarqué d’augmentation particulière de la présence du ver, mais ils ont constaté une augmentation de sa taille. Il existe cependant une explication scientifique à cela. «Avec l’augmentation de la température de l’eau, ces organismes ont vu leur mortalité diminuer pendant la période hivernale et leur croissance n’a pas ralenti», affirme le chercheur.
Mais malheur si vous diabolisez ce petit hôte de la mer. «Sa présence est très importante. Ce sont des vers nécrophages, qui se nourrissent de poissons morts, très utiles pour éviter la dégradation de la mer.. Après tout, la nature fonctionne ainsi : nous naissons, nous grandissons, nous mourons et, à la mort, la viande est recyclée par d’autres animaux qui s’en nourrissent ou par les bactéries qui la décomposent. Du point de vue du cycle naturel, ce n’est pas surprenant”, précise Tursi.
Le professeur dissipe les doutes liés aux prétendues attaques du ver sur les poissons : « Comme mentionné, c’est un animal nécrophage. Il ne s’attaque pas aux poissons vivants mais aux poissons morts ou à ceux qui, pris dans les mailles des filets, sont sur le point de mourir par manque d’oxygène.”

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