La comparaison à Florence. Un fauteuil pour dix. Sécurité et tourisme parmi les sujets les plus brûlants

La comparaison à Florence. Un fauteuil pour dix. Sécurité et tourisme parmi les sujets les plus brûlants
La comparaison à Florence. Un fauteuil pour dix. Sécurité et tourisme parmi les sujets les plus brûlants

et Antonio Passanese

Un fauteuil pour dix. Les jours passent et les élections municipales sont à quelques pas. Le ton parmi les aspirants maires de Florence devient de plus en plus fort et dur. Les programmes se perdent souvent dans le tumulte des controverses et dans la recherche du sondage le plus favorable. En outre, cette année, le centre-gauche est divisé, le centre-droit tente de résister et de nombreux mouvements civiques entrent pour la première fois sur la scène politique.

Dans une situation « liquide », pour paraphraser un terme cher à Zygmunt Bauman, et dans laquelle l’incertitude règne en maître, jamais comme dans cette session également en raison d’accords ratés et de partis divisés, nous sommes enfin passés des mots au concret des propositions, parfois structuré, parfois plus aléatoire, suggestif et probablement difficile à mettre en œuvre. Plus de 1.200 citoyens se sont présentés au débat organisé par La Nazione dans la salle rouge du Palacongressi, pour entendre directement les candidats sur les questions qui leur tiennent à cœur. Et pourquoi pas, aussi pour comprendre pour qui voter les 8 et 9 juin (on estime qu’environ 40% de ceux-ci sont indécis). La directrice de Qn, La Nazione, Resto del Carlino et Giorno, Agnese Pini, a fait office d’arbitre.

Sur scène : Sara Funaro, candidate démocrate soutenue par Alleanza Sinistra Verdi, Azione, +Europa et d’autres listes gravitant vers le centre-gauche ; centre-droit compact au nom d’Eike Schmidt, ancien directeur des Offices, la très renzienne Stefania Saccardi, vice-présidente de la Région Toscane, pour Italia Viva, Cecilia Del Re, ancienne conseillère à l’urbanisme évincée par le maire sortant Dario Nardella , avec sa création Firenze Democratica, Dmitrij Palagi de la gauche critique et anti-PD, Andrea Asciuti de Firenze Vera, Alessandro De Giuli de Firenze Rinasce, Francesco Zini pour Firenze Cambia, la représentante de certains comités Francesca Marrazza pour Ribella Firenze et Lorenzo Masi du M5S.

Les dix candidats ont ensuite exposé des projets et des idées pour le prochain gouvernement municipal : de la sécurité au surtourisme, des infrastructures au stade jusqu’aux questions commerciales et environnementales. Des questions flash qui étaient suivies de réponses télégraphiques, conditionnées par le temps, une minute, car un maire doit aussi et surtout savoir résumer : un débat à l’américaine où les prétendants étaient acculés sur des sujets très sensibles et très sensibles, de la vie quotidienne. . Un débat très participatif de la part du public qui n’a pas épargné aux candidats applaudissements et sifflets, interrompant le débat à plusieurs reprises. A noter la protestation d’un petit groupe de militants pro-palestiniens et les frictions entre les partisans de Sara Funaro et ceux de Cecilia Del Re qui ont failli en venir aux mains.

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