Palerme : la protestation des maires, des agriculteurs et des organisations professionnelles se poursuit pour l’urgence hydrique dans l’agriculture

La protestation du monde agricole face à la pénurie d’eau résultant de la sécheresse qui a asséché les rivières et surtout les lacs de l’île ne s’atténue pas, mais s’intensifie. Palerme est devenue le point final des plaintes répétées des agriculteurs qui craignent pour la vie des plantes et des syndicats qui annoncent déjà des dommages à la production agricole comme les agrumes, les pêches et les fruits et légumes, ainsi qu’à l’élevage. Alors que l’organisation professionnelle de Coldiretti continue d’occuper la place du Palais d’Orléans et ne semble pas disposée à démonter les kiosques jaunes, un groupe important d’agriculteurs d’Agrigente, arrivés en bus et de nombreuses voitures particulières, en présence de une douzaine de maires de la commune agricole entre Ribera et Bivona, dépendant du bassin versant du barrage de Castello, ont manifesté hier matin à Palerme, via Campania, auprès du Département de l’Énergie, des Déchets et de l’Eau, avec un programme détaillé de revendications , dans une tentative extrême, si de l’eau arrive pour l’irrigation, nous pouvons sauver partiellement la production et la vie des plantes.

Le peuple d’Agrigente remporte sa première victoire. Contrairement à il y a quelques jours où il n’y avait pas une goutte d’eau allouée à l’agriculture, il a été annoncé que 2 millions de mètres cubes seraient accordés à l’Autorité de Bassin pour une affectation ultérieure au consortium Agrigento 3 pour irriguer les plantations de pêchers et d’agrumes. Les agriculteurs avaient demandé 3,5 millions de mètres cubes pour garantir deux bonnes irrigations. L’accord a été signé entre le Département des Eaux et le consortium de réhabilitation qui devra s’occuper de la réparation et de l’entretien de l’approvisionnement en eau entre Gammauta et Castello. L’achat de trois grandes pompes électriques a été garanti pour être placées sur la rivière Verdura à Poggio Diana, à Tragaleggi et près de l’embouchure pour éviter que l’eau ne se retrouve aujourd’hui dans la mer.

« La situation concernant l’attribution de l’eau du barrage de Castello évolue car d’autres stratégies sont à l’étude pour stocker le plus d’eau possible – disent les maires Matteo Ruvolo di Ribera et Milko Cinà di Bivona – une autre réunion est prévue mardi après-midi à siège de l’Autorité du Bassin à Palerme pour gratter le fond du tonneau. Des calculs précis seront effectués pour identifier un autre million de mètres cubes, un total de 3,5 millions comme demandé par le comité municipal et les agriculteurs, qui pourraient provenir du positionnement d’un radeau à moteur au centre du barrage de Castello, de l’évaporation compte tenu la saison déjà assez chaude et l’eau qui pourra atteindre le réservoir de Bivonese, à travers l’adducteur, depuis le carrefour de Gammauta”.

Les dirigeants de l’Autorité de Bassin, du Département de l’Énergie, des Déchets et de l’Eau, le commissaire pour l’urgence hydrique dans l’agriculture d’Aica, les maires de Ribera et Bivona et deux membres du « Ensemble pour l’eau ». Dans le document de réclamation, présenté à la Région, le comité a également demandé la mise à jour de l’étude de faisabilité du barrage Valentino réalisée par le bureau d’ingénieur. Quignones avec la mission de l’avant-projet et du drainage et de l’aménagement des décanteurs du seuil de Gebbia afin de permettre un plus grand débit d’eau vers le barrage de Castello.

Entre-temps, au quatrième jour de la manifestation de Coldiretti devant la présidence de la Région sicilienne, les responsables régionaux de l’organisation paysanne tiennent à souligner que « jusqu’à ce que les demandes déjà approuvées et partagées par le président Schifani soient opérationnelles, la manifestation paysanne continue qui a commencé le 28 mai dernier à la fin de l’événement avec plus de 20 mille membres devant la Région Sicilienne. La position de Coldiretti Sicilia est claire. Par ailleurs, hier matin, une réunion s’est tenue à la Direction du Développement Rural pour la définition du plan extraordinaire de gestion de la faune prévu par l’article 19 ter de la loi 157 de 1992.

La réunion a vu la participation de Stefano Masini, professeur de droit agricole à l’Université de Tor Vergata et responsable du domaine environnemental de la Confédération nationale Coldiretti. D’ici lundi, à la lumière des investigations menées, la procédure devrait être définitivement approuvée.”

PS Sur la photo, les agriculteurs ont manifesté devant le service des eaux

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