LE GRATTE-CIEL FANTÔME CONFISQUÉ DÉFINITIVEMENT

Affaire des « gratte-ciels clés » : la Cour suprême s’est prononcée sur l’appel contre l’arrêt de la Cour d’appel de décembre

La Cour de cassation a rejeté le pourvoi présenté par les avocats de la défense des prévenus qui ont été frappés de forclusion mais soumis à la confiscation du « bien ». Les juges de la Cour suprême, rejetant la demande, ont rendu la confiscation définitive un an et demi après l’arrêt de la Cour d’appel.

La ruine au centre de la ville de Latina devient une propriété confisquée et reviendra donc à la disposition de l’État, comme l’avait déjà décidé la Cour d’appel de Rome, présidée par le juge Tommaso Picazio, en décembre 2022.

Cour d’appel de Rome avait levé la réserve sur le sort criminel des accusés pour la vente simulée du célèbre gratte-ciel du Largo Don Bosco qui se dresse comme une ruine entre le stade Francioni et la Piazza del Popolo, dessinant un horizon dégradé de la capitale provinciale.

En première instance, ils ont été condamnés Paolo Fontenova (3 ans) administrateur de la SARL, Paulino Coccato (2 ans), Riccardo Silvi (1 an et 6 mois), Lucio Noviello de Falco Immobiliare (2 ans) e Gian Domenico Brienza (1 ans). Ils ont en effet été condamnés en 2015 en raison de la vente simulée en faveur de Falco srl. Acquitté cependant, Vincenzo Cosentino et les membres du collège de commissaires aux comptes Roberto Fontenova, Francesco Silipo, Carla Angelini et Alessia Iannacci.

L’affaire Palazzo Key a également émergé au cours des débats « Verre sale », qui voit sur le banc des accusés, entre autres, le célèbre entrepreneur de Sonnino, Luciano Iannotta, lorsque ce dernier a été intercepté en train de parler au comptable Fontenova. Iannotta se souvient avoir dénoncé Vincenzo Cosentino car, selon lui, il avait détourné une somme d’environ 70 mille euros par une association sportive attribuable à l’entrepreneur Sonnino lui-même. Et précisément pour récupérer ce crédit, qu’Iannotta croyait avoir envers Cosentino, l’entrepreneur aurait compté sur les affiliés de l’époque du Clan Di Silvio, Agostino Riccardo Et Renato Pugliese (aujourd’hui tous deux collaborateurs de justice).

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Revenant à la vente simulée en faveur de Falco Immobiliare, les condamnations de 2015 n’ont pas abouti à grand chose puisque les délits ont expiré quelques jours plus tard. La confiscation, qui n’a jamais eu lieu, a également eu lieu Gratte-ciel clé. Selon l’accusation, la vente de la propriété, datant de 2007, aurait été organisée par Falco, qui considérait Paolo Fontenova comme administrateur, contre les autres associés. Selon la procureure adjointe Luigia Spinelli, chargée de l’enquête, chez Falco, créée pour l’occasion, le bâtiment a été vendu pour 2,5 millions d’euros, soit un chiffre très faible par rapport à la valeur marchande de l’époque. Peu de temps après, Falco a vendu ses actions à une société basée au Luxembourg.

Dans le procès sur le fond, la Cour d’appel, après avoir fixé le délai de prescription, s’est retrouvée à juger Paolo Fontenova et Paolino Coccato, défendus par les avocats Giudetti, Oropallo et Giglio. Leurs deux fonctions étaient évidemment prescrites, mais le sort de la confiscation des biens qui, selon la défense, ne constituaient pas un profit du crime n’était toujours pas clair.. Le même Le procureur général près la Cour d’appel de Rome avait demandé la restitution des biens (ou de ce qui en restait), y compris la révocation de la confiscation..

Comme dans d’autres cas, la prescription des défendeurs aurait également pu faire expirer la confiscation des biens, dans le respect et la continuité des information aux sections communes de la Cour suprême prononcé le 30 janvier 2020. La Cour de cassation avait en effet établi que il n’est plus possible d’ordonner la confiscation urbaine d’un bien si le délit est considéré comme prescrit avant la fin de la première année. La défense avait en tout cas également rappelé l’arrêt de la Cour suprême datant du 15 octobre 2020 qui établit qu’un bien ne peut être confisqué lorsque le délai de prescription pour les prévenus qui lui sont imputables est expiré.

La Cour d’appel de Rome a cependant confirmé la confiscation des biens. Après que la Cour de Cassation (cinquième section) l’aura confirmé, l’Etat, et éventuellement la Commune, si elle demande à acquérir le bien, décideront de la démolition qui, tout bien considéré, constituerait la conclusion appropriée d’une ruine délabrée, non tout à fait digne d’une ville qu’elle veut qualifier de moderne.

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