Lucca, le licenciement d’un enseignant handicapé est illégitime Il Tirreno

LUCQUES. Il est à cent pour cent handicapé civil, mais aucune évaluation n’atteste son “incapacité absolue et permanente à exercer la profession d’enseignant”. C’est la pierre angulaire sur laquelle repose la sentence du tribunal de Lucques qui certifie comme illégitime le licenciement d’un professeur précaire, avec un handicap très grave, adopté par un lycée municipal en octobre 2023. Le ministère de l’Éducation a également été condamné à payer les mensualités – d’octobre 2023 à juin 2024 – non perçues par l’enseignant.

Après avoir été évincé du poste de professeur, pour lequel il avait obtenu le poste jusqu’au 30 juin, au poste de professeur de langues et cultures étrangères dans les écoles secondaires, l’enseignant a contesté la disposition signée par le directeur de l’école. Et dans l’affaire devant le juge Alfonsina Manfredini contre le ministère de l’Éducation démontrait que ce licenciement avait été décidé et mis en œuvre en violation de la loi. Dans son appel, le professeur a également affirmé avoir subi un traitement discriminatoire en raison de sa condition de handicap, mais le juge a exclu cette « circonstance aggravante » dans la disposition qui a été jugée incorrecte.

La lettre

Nous sommes le 7 octobre 2023 lorsque l’enseignant, originaire de Campanie, reçoit la lettre du directeur de l’école. On y lit: «Décrets à l’encontre de M…. servant dans cet institut en tant qu’enseignant du secondaire pour la classe de concours AA24 – langues et cultures étrangères dans les écoles secondaires, rupture de la relation de travail pour incapacité psychophysique absolue au service.» . Un choc auquel le professeur répond en contestant le licenciement ainsi que l’exclusion du classement GPS de la province de Lucques et de l’institut. Première déclaration Déjà pendant la phase de précaution, en février dernier, l’enseignant a été reconnu comme ayant le droit de réintégrer le classement et que le licenciement était illégitime «puisqu’il n’avait pas été prouvé que le professeur présentait une incapacité psychophysique absolue et permanente au service dans ce rôle. de professeur. En effet, l’attestation de la commission médicale attestait seulement que le requérant (également jusqu’en septembre 2024/date de révision) présentait une incapacité de travail de 100% (générique) avec également des difficultés à marcher de manière autonome sans l’aide d’un accompagnateur, puisque justifier la disposition de l’indemnité d’accompagnement”.

Il doit retourner à la chaise

L’erreur commise par le directeur de l’école a été d’interpréter incorrectement les certificats médicaux. La différence entre l’incapacité de travail (générique) et « l’incapacité psychophysique absolue et permanente au service, dont il n’y a aucune preuve, sans oublier que même au cours de l’année scolaire 2021-2022 (fin mai 2022), ainsi que les années précédentes, le requérant a exercé des fonctions de suppléance continues jusqu’au 30 juin dans des établissements d’enseignement supérieur et, en outre, il ressort du rapport de la commission médicale que, également dans ce contexte, il a fait preuve de “bon jugement et de capacités intellectuelles”.

Le juge

Le juge écrit qu'”il n’y a pas eu d’incapacité absolue et permanente d’exercer la profession d’enseignant et qu’en aucun cas le ministère n’a fourni la preuve pertinente”. D’où le versement d’arriérés de salaire et la réintégration au classement GPS pour obtenir une nouvelle mission de remplacement.

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