«Nous avons besoin d’une macro-région pour renforcer les Marches»

Umberto Trenta, ancien conseiller régional et chef du groupe du Peuple des Libertés, est aujourd’hui candidat aux élections européennes avec la liste d’Action et Mouvement Républicain Européen.

Sa candidature est parrainée par la dernière femme des Marches élue au Parlement européen, Luciana Sbarbati : un porte-bonheur ? De 1 à 10 : dans quelle mesure espérez-vous réussir le concours le plus complexe de la région des Marches ?

«Je ne fais pas de prédictions, mais en ce qui concerne le porte-bonheur, je peux simplement dire : il n’y en a pas deux sans Trenta».

La liste Action/Mre, en plus d’elle, a également nommé deux autres personnes de la région des Marches : ne risquez pas de vous voler des voix. Et entre Massimo Seri et Germano Craia, qui craint-il le plus ?

«Trois candidats de la région des Marches, ce n’est pas trop. En effet, toutes nos énergies sont tournées vers le renforcement de la liste. Nous avons des expériences différentes et pouvons apporter différentes contributions. »

Quels pourcentages votre liste vise-t-elle à atteindre dans la circonscription de l’Italie centrale ?

«Nous travaillons tous dur pour franchir le seuil barrière. Notre liste est compétente et compétitive.”

De votre longue carrière politique, qu’apporteriez-vous à l’Europe si vous étiez élu ?

«J’apporterais l’Université pour la Paix en Europe. En 2000, en tant que conseiller régional, j’ai préparé les documents qui ont conduit à sa création dans les Marches. Le projet a été approuvé par le secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, qui, en mars 2002, a envoyé une lettre à la région des Marches pour exprimer son soutien total et convaincu”.

Quels sont les principaux problèmes critiques dans la région des Marches qui pourraient être résolus si nous avions une voix qui nous représente au Parlement européen ?

«Pour résoudre les questions critiques des Marches, j’apporterais le développement du projet macro-régional en Europe, en promouvant une proposition de loi d’appui. Ce n’est qu’en travaillant ensemble que nous pourrons surmonter les défis, sinon nous resterons isolés. »

Si vous aussi réussissiez l’exploit qui a amené Sbarbati au Parlement européen il y a 20 ans, quelle serait votre recette pour l’Europe ?

« Mon engagement européen s’exprime en cinq points : le premier objectif est de construire une Europe politique, capable de décider et d’exprimer une politique économique, une politique étrangère et de défense, une politique intérieure et de sécurité qui aborde avec équilibre et autorité la question méditerranéenne et la question balkanique. Et le rôle du Parlement européen doit être redéfini comme un rôle constituant pour donner une Constitution à l’Europe fédérale.”

Quoi d’autre?

«Renforcer l’identité européenne dans un cadre institutionnel garantissant la paix, l’indépendance et la justice sociale. Nous devons œuvrer pour une Europe des peuples et de la culture, qui sache allier développement et solidarité, valoriser l’art, encourager l’innovation technologique et la recherche. Et dans cette perspective, valoriser les ressources culturelles, naturelles, environnementales, économiques et sociales des Marches, de la Toscane, de l’Ombrie et du Latium”.

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