«Notre projet administratif n’a pas de drapeaux idéologiques»

«Notre projet administratif n’a pas de drapeaux idéologiques»
«Notre projet administratif n’a pas de drapeaux idéologiques»

POTENZA PICENA «Certains partisans de Tartabini évoquent la crainte d’un retour des communistes au gouvernement de Potenza Picena. À cet égard, il convient de souligner…

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POTENZA PICENA «Certains partisans de Tartabini évoquent la crainte d’un retour des communistes au gouvernement de Puissance Picena. À cet égard, il faut souligner que le PCI a été dissous il y a plus de 30 ans et que ceux qui prétendent effrayer avec cet argument sont donc bien plus pathétiques que la bonne âme de Berlusconi, qui en a fait autrefois son point fort.” Le ton et le niveau du conflit augmentent à la suite des élections. L’orateur est Mario Morgoni, candidat de centre-gauche dans Potenza Picena.

La position

«Il faut aussi répéter – souligne l’ancien parlementaire démocrate – que notre projet administratif n’a pas de drapeaux idéologiques et s’adresse à tous les citoyens, quelle que soit leur couleur politique. Cela dit, si nous voulons porter un jugement historique sur la présence des communistes sur notre territoire, nous pourrions facilement le faire en rappelant quelques histoires réelles.

Par exemple, celle des Tartabini, Luigi, Dino, Armando, Alessandro, Quinto, Albino, Fernando et Umberto : une famille paysanne communiste qui s’est battue généreusement, en payant le prix, pour la rédemption des ouvriers agricoles qui vivaient la condition de serfs. Ou l’histoire de Ferruccio Rebichini, Luigi Manzi, Armando Spinaci et Marcello Morgoni, ouvriers communistes licenciés pour représailles politiques en décembre 1956. Ou encore d’Aldo Cingolani, licencié pour raisons politiques et émigré en France. Ou celle du charpentier communiste Antonio Carestia, premier maire élu à Potenza Picena dans une période d’après-guerre qui repartait des décombres du fascisme nazi. Des communistes qui ont lutté pour l’émancipation et les droits des travailleurs et qui, par cohérence et dignité, n’ont pas cédé au chantage de l’abjuration de leurs idéaux et se sont retrouvés au chômage, discriminés, contraints d’émigrer.

Morgoni tient également à souligner d’autres aspects : « Les histoires des communistes de Potenza Picena sont celles-là et celles de beaucoup d’autres personnes, militants et citoyens exemplaires, qui témoignent d’un authentique engagement civil et social qui a contribué de manière significative au progrès de notre communauté et ils témoignent d’une noblesse politique perdue. Mais c’est l’histoire tout comme c’est l’histoire du fascisme qui a laissé le souvenir des purges, des passages à tabac, des prisons, de la guerre et des fusillades dans les familles de nombreux concitoyens comme dans le cas de nos concitoyens Scipioni et Cutini. L’histoire ne revient pas et ne se répète pas mais nous ne pouvons pas oublier que certaines histoires ont rendu ce pays meilleur, d’autres l’ont brutalisé. Puisqu’il faut construire l’avenir, les communistes ne reviendront pas, mais encore moins les fascistes, même si trop de gens, même à Potenza Picena et parmi les partisans de Noemi Tartabini, continuent de leur faire des clins d’œil bienveillants.”

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Courrier Adriatique

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