Les élections, le G7, les Pouilles / Avec les grands du monde pour prendre conscience de soi (à commencer par le vote)

Les élections, le G7, les Pouilles / Avec les grands du monde pour prendre conscience de soi (à commencer par le vote)
Les élections, le G7, les Pouilles / Avec les grands du monde pour prendre conscience de soi (à commencer par le vote)

La semaine qui a ouvert – entre forums et débats – les portes d’un futur jamais aussi présent et aussi engageant, touche à sa fin. Maintenant commence ce qui mènera au vote du Parlement européen et au renouvellement des conseils municipaux, surtout Bari Et Lecce. Jusqu’à l’atterrissage, quelques jours plus tard, entre Toasts Et FasanoAu sommet de G7. Là Pouillesbref, quel extraordinaire carrefour et entrelacement de dates et d’événements. Certains irremplaçables, comme le sommet des grands de la Terre. D’autres questions importantes, comme le rôle à attribuer – selon le poids du vote des Pouilles – aux forces politiques et aux nouvelles structures du pouvoirUnion européenne, une entité supranationale qui a un impact important au niveau local (voir les concessions de plages par exemple). D’autres encore, enfin, décisives pour le gouvernement des villes et des zones concernées qui, malgré mille difficultés et sur la base de circonstances différentes, tentent de poursuivre les chemins de croissance et de sortir des complications contingentes pour ouvrir (espérons-le) de nouvelles phases de développement.

Il va sans dire que le sommet mondial réunissant les dirigeants des sept principaux pays de la planète se démarque. Un événement qui, au fil des jours, s’enrichit de significations supplémentaires par rapport à celles déjà incluses parmi les thèmes du sommet : les pays en développement, les migrations, l’intelligence artificielle et, surtout, la sécurité internationale. L’attention est multiple : elle sera là Pape Françoisle secrétaire général de l’ONU arrivera Guterresles invités seront le président des Émirats arabes unis, les dirigeants indiens et turcs et, fraîchement confirmé, également le président ukrainien Zelenskia appelé à un accord stratégique avec les États-Unis Bidendernière frontière (traîtresse et aux implications controversées) de la contre-offensive contre l’agression russe. En raison d’une série de circonstances facilement compréhensibles, un événement dont on peut raisonnablement penser qu’il ne se reproduira jamais sur le sol régional.

Une opportunité à exploiter au maximum. Et les raisons seraient là, indépendamment des difficultés objectives dans lesquelles nous évoluons dans ces régions, nombreuses et graves. Surtout, par exemple, les infrastructures, source d’angoisse en raison de connexions problématiques et de longs délais de parcours (physiques, mais aussi télématiques). Surtout, le sort incertain de certains pôles industriels et géants. Surtout, des formations qui créent des écarts notables entre l’offre et la demande d’emploi (également en raison de protections non garanties). Surtout, le crise de perspective ce qui conduit les jeunes à chercher ailleurs la réalisation de leur destin, tandis que ceux qui restent ne parient pas sur l’avenir, renonçant à mettre des enfants au monde : à la fois un acte d’amour et un élan de confiance et d’optimisme. Bref, « avant tout » est une catégorie large, malheureusement capable de rassembler beaucoup, trop de problèmes : parce que l’un s’accroche à l’autre. Se le dire, ou se le rappeler, est toujours la première étape dans la recherche de remèdes et de solutions, en restant loin des plaintes inutiles et creuses.

Une opportunité à exploiter au maximum, disaient-ils. Et pour plusieurs raisons. Par exemple – et nous revenons donc aux débats et conférences évoqués au début et qui se sont tenus cette semaine – on a beaucoup parlé de technologie profonde dans une série de rencontres organisées à Bari par les universités Lum Et Ca’ Foscari. Non pas une technologie, une deep tech, mais une méthode, une approche du développement. Une autre façon de penser les choses. C’est la dernière vague d’innovation, le nouveau défi pour les entreprises, un saut de qualité qui dépasse la révolution numérique, rétablit les liens avec la matière, combine les bits et les atomes et passe nécessairement par un partage de domaines, de connaissances, de recherche, d’expériences et de processus différents. . Universités, startups, entreprises établies et décideurs politiques. Tous ensemble, forcément. Au-delà des retards et des lacunes, sur lesquels il faudra aussi travailler. Mais avec un objectif commun : créer les conditions (et multiplier les opportunités) de croissance et de développement. En tant que système.

Bien sûr, les Pouilles n’y sont pas La Silicon Valley, si l’on veut reformuler – l’actualiser – un vieux concept. Et pourtant, elle possède – à différents niveaux de complexité – tous les ingrédients de la révolution dictée par la deep tech. À commencer par les universités, les startups, les entreprises. Mais nous devons encore beaucoup travailler sur la communication (entendue globalement). Et il faut partager des projets et des connaissances : une attitude culturelle qu’il faut absolument améliorer. L’objectif est d’atteindre une perception différente de nous-mêmes et de nos perspectives de développement. Au-delà des proclamations et des slogans « lunaires » qui, selon les promoteurs, les circonstances et les moments, font de ce territoire le centre de toute sorte d’innovation ou de projet stratégique.

Un premier test (la politique, comme toujours, fait partie intégrante et constitutive du raisonnement développé jusqu’à présent) sera le vote de samedi et dimanche prochains. Tellement à européenpour ce qui est de Municipal. Un événement d’une extraordinaire importance, remis entre les mains des citoyens. Même si cette singulière campagne électorale menée en catimini, si peu publique et même peu sociale, amène – mais pas légitimement – à mal penser tant aux canaux (et circuits) qu’aux manières (et moyens) avec lesquels on tente de construire ou consolider le consensus. Un sujet qui mérite d’autres espaces et différentes analyses approfondies. Il suffit ici de rappeler l’importance de faire le meilleur usage de son droit de vote. Parce que tout le monde est capable de se plaindre. Quoiqu’il arrive.

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