PISTÔIA – Je voudrais une fois de plus dénoncer la désorganisation de Trenitalia dans la gestion de ses services.
Je suis un OSS qui travaille à l’hôpital Santa Maria Nuova et j’aimerais pouvoir utiliser facilement un service public pour aller travailler régulièrement.
Pour arriver à l’heure au travail, je prends le matin le train 5.52 de Pistoia. Ce matin, ce train a été annulé car le conducteur qui devait le conduire était coincé sur l’autoroute à cause d’un accident. Le prochain train part à 7h32 de Pistoia, vous pouvez donc comprendre avec quel retard je serais arrivé en poste pour remplacer des collègues qui avaient déjà travaillé 12 heures de nuit.
Je m’interroge : au-delà de l’accident de la route, n’importe qui peut disparaître en raison d’un événement imprévu pour lequel l’entreprise doit prévoir la disponibilité de toute personne pouvant le remplacer en cas d’urgence.
Est-il normal qu’en cas de disparition du conducteur, un train soit annulé sans proposer d’alternative ? Comme un bus de remplacement ou une personne, effectivement disponible, qui dans ce cas aurait pu remédier à la situation ?
En tant que fonctionnaire, je ne peux pas laisser le travail à découvert et dans l’entreprise, nous avons les coordonnées des différentes personnalités professionnelles. Pourquoi n’en va-t-il pas de même dans l’entreprise de service public de Trenitalia ? Je me souviens qu’à Florence il y a plusieurs hôpitaux importants où travaillent de nombreux navetteurs comme moi, même le dimanche et les jours fériés. Pourquoi ne sommes-nous pas protégés ?
En plus de cela, je trouve également très barbare que lors des grèves les jours fériés, il n’y ait pas de bande de garantie comme en semaine. Car même avec la bande de garantie, cela crée des désagréments pour les personnes qui doivent rester dehors toute une journée pour en travailler la moitié. Ne rien garantir pendant 24 heures me semble incivil. Celui qui a établi ces règles aimerait-il entrer dans un hôpital et ne trouver personne pour l’aider ? Pourquoi certains travailleurs hospitaliers ont-ils toujours pour consigne de veiller à ce que cela n’arrive pas ? Pourquoi n’en est-il pas de même dans les transports publics ?
Je parle évidemment de ma catégorie car c’est celle que je connais le mieux, mais beaucoup d’autres personnes ont besoin de prendre le train parce qu’elles travaillent le dimanche, comme celles qui travaillent dans les hôtels, les magasins, etc.
Silvana Mostardini
