Bergame, accord entre la Commune et les religieuses capucines pour celles qui ne peuvent pas se permettre un traitement privé : comment ça marche

Selon les données de l’Istat, 7,6% des Lombards ont renoncé aux soins médicaux nécessaires, ne pouvant pas recourir aux services privés. Dans le public, il leur faudra attendre longtemps pour trouver une place. C’est également pour cette raison que, comme l’a déclaré au Corriere Bergame le directeur de la médecine d’urgence du pape Jean, les salles d’urgence sont attaquées.

En raison de ces difficultés, est né l’accord de collaboration entre les services sociaux de la municipalité de Bergame et l’Institut des Sœurs Capucines de Mère Rubatto de Bergame, présent au sein du Maison de retraite San Francescopour le développement des activités de la clinique «Cour de la Solidarité»créée dans le but de favoriser la prise en charge situations à risques élevés pour la santé de ceux qui n’ont pas accès aux soins pour des raisons économiques, contextuelles et personnelles.

Les activités comprennent notamment : la première évaluation et l’éventuelle demande d’informations complémentaires pour le diagnostic, la vérification des résultats de tout contrôles spécialisés, le suivi des soins en phase aiguë et en cas de chronicité, la référence en cas de besoin de prise en charge clinique assurée par l’EHPAD, le suivi de soins et des parcours cliniques structurés, le rapports des institutions de référence selon des critères partagés, les références pour ce qui ne peut être résolu dans un contexte exclusivement clinique, la relation avec le service de pharmacie et de psychiatrie, l’analyse des ressources opérationnelles et économiques et l’ouverture des agendas, l’ouverture des filières indispensables (préfecture, ATS) à la prise en charge situation critique.

Le traitement sera assuré par le système national de santé et, lorsque cela n’est pas possible, gratuit pour l’utilisateur et aux frais de l’Institution du Troisième Secteur «Bisaccia della Provvidenza», en étroite relation avec l’Institut des Sœurs Capucines, jusqu’à épuisement des fonds que l’Institution a consacrés au projet.

La Commune de Bergame s’engage, à travers le recours aux différentes équipes des Services Sociaux, à mener une action d’information et d’orientation envers les personnes qui accèdent au service du Secrétariat Social et aux bureaux d’information communaux sur l’existence et les fonctions de la clinique, signaler des situations qui nécessitent une intervention d’évaluation et d’éventuelle analyse et/ou traitement approfondis, collaborer à la définition d’un projet individualisé, tenir des réunions de coordination et/ou de discussion pour partager la planification des situations individuelles en charge, soutenir, sur demande spécifique, les opérateurs de la clinique dans la lecture et le décodage du les besoins sociaux des patients.

L’accord aura une durée de trois ans, avec possibilité de prolongation pour la même durée, sous réserve de l’évaluation des éléments de continuité de la réponse aux besoins et de durabilité économique. Marcella Messine, Conseiller pour les Politiques Sociales: «Ces dernières années, l’Administration a poursuivi le développement et la mise en œuvre du bien-être génératif, de proximité et communautaire, en renforçant également ce qui était déjà présent et actif sur le territoire et en donnant aux différentes initiatives une dimension plus intégrée et systémique. Une série d’initiatives de collaboration ont également été mises en œuvre entre les services sociaux et de santé du territoire dans le but de répondre aux grandes difficultés que le système a mises en évidence, en particulier de la pandémie à aujourd’hui. Dans ce contexte est né l’accord avec l’Institut des Sœurs Capucines qui crée concrètement un modèle d’assistance attentif aux besoins des personnes les plus fragiles, en ligne avec le principe essentiel et obligatoire de la santé comme bien pour tous, personne. exclu”.

Villa Sœur Anna Maria, représentante légale de l’Institut des Sœurs Capucines de Mère Rubatto : « Dans les écrits de la Fondatrice de notre Institut, Sainte Mère Francesca Rubatto, les moniales sont explicitement invitées à servir ‘Dieu le Bien Suprême’ dans la personne fragile, en rencontrant le ‘ le présent a besoin de cette histoire, de cette réalité qui lui est présentée. Telle est et reste notre mission : servir le territoire selon nos capacités et nos ressources, sans jamais oublier ceux qui en ont le plus besoin, qui sont les plus en difficulté. Ce projet, né il y a quelque temps d’une réflexion commune avec l’Institut Santo Palazzolo, qui collaborait déjà avec la Caritas pour les personnes sans droits, est un privilège partagé et valorisé par cette collaboration avec la municipalité de Bergame et ses services. Cela nous permettra de nous rapprocher de cette population qui risque d’être laissé de côté, précisément parce qu’ils auraient le droit de recevoir un traitement, mais qu’en raison de la fragilité économique, sociale ou contextuelle, ils ne peuvent y accéder. Ainsi, un désir de longue date et le privilège, comme je l’ai déjà dit, de servir les gens d’une région que nous aimons et à laquelle nous nous sentons dévoués se réalisent.

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