Le maire de Rimini : “Plages, agriculture et coupes dans les communes, tout reporté au lendemain des élections européennes”

Le maire de Rimini Jamil Sadegholvaad commente la campagne électorale pour les prochaines élections européennes. Un rendez-vous électoral fondamental au-delà des partis italiens concurrents.

A 5 jours du vote des élections européennes, il semble presque que tout l’intérêt se concentre sur… le 10 juin. Les élections le lendemain. Tout suspendu pour des raisons électorales évidentes : les plages, l’agriculture, même les coupes déjà annoncées dans les communes vertueuses sur le PNRR.

Il s’agit de la campagne électorale italienne, la plus décevante de l’histoire, où les dirigeants des partis se présentent uniquement et en tout cas pour mesurer leur force interne. Pourtant, nous votons pour l’Europe, à la croisée de nombreux problèmes mais surtout à la croisée de sa nature, écrasée entre les tensions internationales, les guerres, l’économie, la concurrence. Et oui, il y aurait des éléments pour se passionner. Pensons simplement à la question de la concurrence, mantra fondateur de l’Europe jusqu’à présent.

Le paradoxe est que la noble intention de compétitivité perd aujourd’hui évidemment une partie de son sens, face à des géants économiques soutenus par des États non européens entiers.

Les aides d’État en Europe ne peuvent pas être mises en œuvre (il suffit de penser à ce qui s’est passé à Rimini concernant l’aéroport) alors que les conglomérats industriels et financiers mondiaux sont subventionnés publiquement par leurs États précisément pour attaquer une concurrence de plus en plus difficile.

L’avenir de l’Europe touche la chair vivante de notre vie quotidienne, il n’est pas un élément abstrus de la vie quotidienne ni le terrain des batailles idéologiques de la politique. Dans quelle mesure la Riviera romagnole et la province de Rimini pourraient-elles bénéficier du corridor ferroviaire adriatique, un projet d’infrastructure européen, avec le train à grande vitesse qui pourrait relier Venise à Pescara ?

Les exemples sont nombreux et ils aboutissent tous à la même conclusion : les élections européennes des 8 et 9 juin sont fondamentales en elles-mêmes et non pour leurs effets sur les partis italiens, dans cette éternelle campagne électorale où tout, surtout s’il est complexe ou problématique, est reporté au lendemain.

Presse

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