“Forza Italia dans la course finale”

Dernière semaine de campagne électorale et les grands noms nationaux des partis en lice ne se ménagent pas pour soutenir les candidats locaux. Hier, c’était le tour de Stefania Craxi, la fille de Bettino. Président de la commission des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat, il milite depuis des années pour une réforme de la justice qui garantisse la séparation des carrières entre la magistrature d’instruction et celle de juge. Elle a été accueillie sur la Piazza Saffi au siège de Forza Italia par Giuseppe Bettini, le coordinateur provincial, et le conseiller du patrimoine et candidat au poste de conseiller Giuseppe Petetta, la remerciant pour sa présence et son engagement de trente ans “en soutien aux valeurs du parti”. Bruno Molea, candidat aux élections européennes, espérait “un résultat à deux chiffres” pour Forza Italia.

Stefania Craxi a commencé par faire référence aux questions de politique nationale, à la « fausse révolution judiciaire qui a détruit le parti socialiste, alors que les héritiers du compromis historique n’ont pas vu arriver un entrepreneur qui a réuni l’humanisme catholique, socialiste et libéral, combinant les centralité de la personne, de la famille et de la communauté ». Et il souligne l’importance des élections européennes : “80% des mesures que nous traitons au Parlement viennent d’Europe, où le changement est nécessaire. Nous avons besoin d’une politique étrangère commune et, tout en restant dans l’alliance de l’OTAN, nous devons nous orienter vers notre bassin de développement naturel qu’est le Maghreb, où se concentrent les conflits majeurs, de la crise migratoire au changement climatique ». Et il conclut en invitant à s’engager dans la campagne électorale : “il ne reste qu’une semaine, nous devons impliquer les amis et la famille, car les élections sont entre les mains des électeurs”.

La réunion se termine avec la proposition du conseiller municipal Tommaso Migliaccio de donner à une rue le nom de Bettino Craxi “un leader affecté par le coup d’État politico-judiciaire” et une autre après les “victimes des mains propres”.

Paola Mauti

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