l’alarme des opérateurs après l’arrivée de 43 détenus

Depuis Pouzzoles vers Lauro. L’onde de choc de l’essaim sismique de Champs Phlégréens elle est arrivée jusqu’à Vallo. Deux provinces différentes et deux territoires très lointains et différents mais unis par un seul fil. Le lien est malheureusement celui deurgence en matière de logement qui a touché non seulement les citoyens de la zone phlégréenne, contraints dans plusieurs cas de se réfugier dans des camps de tentes en attendant des contrôles structurels, mais aussi les détenus de la Prison pour femmes de Pouzzoles.
La structure, qui abritait 100 femmesa subi des dommages qui sont actuellement examinés par les techniciens, obligeant entre-temps les détenus et les employés à changer de lieu.

Différents groupes ont été transférés dans différentes structures en Campanie et, dans certains cas, même en dehors des territoires régionaux. Environ il y a 18 joursà la place, dans l’établissement de l’Icam de Lauro ils sont arrivés 43 nouveaux détenus qui se sont ajoutés à ceux déjà alloués sur place. Une affluence inattendue mais inévitable compte tenu du caractère exceptionnel des événements. Pour le moment, en plus de 6 mères avec enfants qui étaient déjà hébergés, restent en détention à Lauro environ 40 prisonniers. Un nombre qui a légèrement diminué par rapport au chiffre initial d’il y a environ deux semaines en raison de l’évolution récente des parcours de détention de certains d’entre eux, mais qui reste toujours un facteur d’inquiétude et d’inconfort.

En quelques jours seulement, le nombre d’invités de l’Icam a été multiplié par 7 par rapport au nombre habituel et, dans le même temps, les problèmes critiques et les efforts de gestion ont également augmenté, les collaborateurs de Pouzzoles appelés à travailler au siège de Lauro avec des collègues de la structure pour répondre aux besoins croissants. Avec l’arrivée des nouveaux détenus, la gestion interne change inévitablement. Organiser une cantine, des conférences et des activités éducatives pour l’au-delà 40 prisonniers c’est évidemment plus compliqué que lorsqu’on le fait à 6. C’est une urgence, elle se répète, et à ce titre il faut y remédier.

L’Icam dispose d’un personnel expert, habitué à gérer la dynamique délicate du monde carcéral, mais aujourd’hui, dans une situation extraordinaire, le travail a doublé. Depuis des jours, il y a un va-et-vient continu de fournisseurs, de personnel interne, de bénévoles et d’éducateurs. L’Icam (littéralement « Mini-établissement de garde pour mères accompagnées d’enfants ») par Laurier est né en 2016 sur les cendres de l’Icat qui hébergeait à la place des prisonniers ayant des problèmes de toxicomanie.

La structure, reconvertie par 8 annéespeut accueillir environ 35 mères avec des enfants et dans le panorama régional, c’est un cas unique qui s’ajoute aux trois autres déployés sur tout le territoire national (Milan San Vittore, Turin et Venise Giudecca). A l’intérieur, mères et enfants suivent un programme de réinsertion sociale qui vise, en même temps, à garantir une croissance saine aux enfants nés dans des contextes difficiles. Les gardiens de prison s’habillent en civil, les éducateurs effectuent constamment des activités quotidiennes, les murs sont souvent colorés, il n’y a pas de barreaux dans les pièces intérieures, les enfants vont à l’école et sont pris en charge, comme les mères, par le personnel soignant.

Un chemin de récupération innovant et généralisé, basé sur le maintien d’un environnement qui apparaît aux enfants aussi loin que peut l’être une prison. Une pierre angulaire qui est mise à rude épreuve ces jours-ci où les nouvelles présences se sont multipliées et les salles sont devenues bondées. Un danger déjà souligné ces derniers jours par Garant provincial des droits des détenus ce qui a mis en lumière une situation qui pourrait exploser si elle n’est pas correctement gérée par les institutions.

En attendant, à Icam à Lauro la vie continue, les activités se poursuivent et le personnel répond à l’urgence. Toutefois, la situation n’a aucune marge de résolution immédiate et la planification des projets avance lentement, inévitablement, en attendant connaître le nombre réel d’utilisateurs à gérer.

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