Quel est le problème avec 777 Partners ?

Pourquoi les Ultras du Standard de Liège (et pas seulement eux) souhaitent-ils la suppression de la holding américaine ?

De plus, il veilla à ce que chacun, petit et grand, riche et pauvre, libre et esclave, ait une marque placée sur la main droite ou sur le front, et que personne ne puisse acheter ou vendre sauf ceux qui portaient la marque ou le nom du bête ou le numéro de son nom. Ici réside la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence compte le nombre de la bête, car c’est le nombre d’un homme ; et son numéro est six cent soixante-six.

Apocalypse 13 : 16-18

Le nombre de bêteécrit John dans le livre deApocalypseest 666. Le chiffre est clairement symbolique, et selon la plupart des exégètes il se réfère par défaut au 7 (777), le nombre du chandelier juif et de la perfection cosmique-divine (comme les jours de la Création, par exemple).

777 est le numéro avec lequel on a appris à connaître « les grands qui ont pris les petits », ou « les riches qui ont pris les pauvres » dans le monde du football : Partners est son nom. Il s’agit d’une société d’investissement privée américaine basée à Miami, qui facture de jour comme de nuit et qui aime (aussi) traiter avec le monde du football, avec lequel elle traite depuis des années en tant que propriétaire de certains clubs prestigieux – dont, ici à L’Italie, la Gênes.

Nous parlons d’une réalité aux traits pour le moins nuancés – pour ne pas dire mystérieux – et déjà au centre de plusieurs scandales et accusations, mais qui au cours des six derniers mois a révélé des difficultés économiques au point de se retrouver au centre de l’actualité journalistique. débat. En plus de s’être retirée de la course au rachat d’Everton, la holding américaine s’est retrouvée face à de véhémentes protestations des supporters du Standard de Liège, l’un des clubs qu’elle possède. Un cas emblématique de laquelle nous partirons, pour revenir et clarifier l’univers de 777 Partners.

Les supporters du Standard Liège ont effectivement fait ce qu’ils avaient annoncé sur leurs réseaux sociaux : ils ont promis qu’il y aurait des conséquences en marge du match de championnat que leur équipe s’apprêtait à jouer contre Westerlo. Comme Valerio Moggia l’a expliqué ci-dessus Dernier homme,” Oui [è trattato] d’une énième « ultra folie », comme le disent les journaux dans ces affaires : ceux qui savent bien ce qui se passe à Liège savent que ce comportement est tout sauf irrationnel ou démotivé. L’entreprise croule sous les dettes, les partenaires commerciaux et fournisseurs n’ont pas été payés depuis environ six mois, les salaires des joueurs et du staff ont été retardés, les deux dernières séances de transferts ont été bloquées par les institutions belges du football. Et comme si cela ne suffisait pas, la propriété actuelle est accusée d’être en retard dans les paiements dus pour l’achat du club et du stade. »

On pourrait d’abord penser à un protestation similaire à celles observées en Allemagne, avec les ultras allemands qui, pour empêcher la ligue de football du pays de conclure des accords avec des fonds privés pour la répartition des droits de télévision, avaient réussi à interrompre plusieurs matches de Bundesliga en jetant divers objets sur le terrain (des balles de tennis, principalement, mais aussi des pièces de chocolat ). Nous parlons de manifestations globalement pacifiques, quoique assez significatives, compte tenu de l’implication de tous les groupes organisés de la Bundesliga, qui ont eu un réel impact (compte tenu du retrait des accords conclus par la Fédération).

En Belgique cependant, les “Ultras Inferno 1996”, le groupe organisé le plus important du Standard de Liège, ainsi que l’un des plus chauds du pays, ont décidément dépassé les limites de la “manifestation pacifique” en mettant en œuvre la protestation la plus sensationnelle du pays. histoire du football local.

Les ultras se sont réunis vers 17 heures au centre sportif du club, dans le but d’empêcher l’équipe de partir disputer le match contre Westerlo. Une tentative qui n’a pas été exempte de résistances verbales mais aussi physiques de la part des supporters. À la demande de démission du PDG de l’entreprise, Pierre Locht, “Ultras Inferno” a répondu par un lancer des pétards sur le bus de l’équipe.

777 partenaires
Les manifestations des supporters du Standard au stade ces derniers mois

Le club a évidemment été contraint de compenser financièrement les opérateurs de télévision (en l’occurrence Onze sportsqui détient les droits de télévision du championnat), mais aussi l’équipe et les supporters adverses, ainsi que la Ligue belge de football, tandis que la le match a été reporté à une date à déterminer.

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