Antonio D’amore est entré dans la police le 8 septembre 1986 avec le cours à Senigallia. Après le cours, il a été affecté au Département Mobile de Turin où, outre les services d’ordre public (stade, grèves, manifestations ouvrières, etc.), il a été affecté au maxi procès de Palerme et à la recherche de l’enlèvement de Cesare Casella.
En août 1989, il fut transféré à la police postale de Foggia, où il effectuait des services d’escorte d’objets postaux de valeur.
En décembre 1993, il a remporté le concours pour le poste de commissaire et, après le cours de Pescara, il a été affecté aux voitures de police de la préfecture de police de Foggia et ici, il alterne entre les quarts de travail au commissariat et au bureau des plaintes.
En 1999, il a été officiellement transféré à la section Prostitution de l’escouade volante également à Foggia.
Au bout de six mois, il demande à être transféré à la Division Anti-Crime – Bureau des Plaintes. Après deux ans, il est affecté au Bureau des Mineurs où il travaille de 2000 à 2001. Ici, il s’occupe de toutes sortes de violences et c’est précisément en cela qu’il comprend que c’est ce secteur qui l’occupera jusqu’à sa retraite.
Puis en 2001, toujours d’office, il est transféré à l’escouade volante de Foggia jusqu’à sa retraite. Responsable de la 3e Section des délits contre la personne et préjudiciables aux mineurs, il remporte en 2003 le concours d’inspecteur supérieur puis de commissaire adjoint.
Après de nombreux cours sur le thème de la violence à Rome, Brescia, Spoleto, Nettuno, en 2017 avec les qualifications acquises pour les cours et récompenses à la suite de diverses enquêtes, il a été promu commissaire. Le commissaire Sirna a proposé qu’il continue à agir en tant que responsable de l’escouade volante de la 3e section.
En avril, il accède au rang de commissaire en chef.
Au cours de sa longue carrière, Antonio D’amore s’est distingué par sa gentillesse et sa générosité sans limite. Au cours d’une enquête, il y a plusieurs années, il a découvert le cas d’une jeune Nigériane de 13 ans dans un établissement pour mineurs à Ascoli Satriano.
À partir de ce moment, D’amore a décidé de prendre soin d’elle, de l’héberger dans une maison qui lui appartenait, de l’intégrer dans sa famille et de la traiter comme une fille. En 2021, en pleine ère Covid, Antonio D’amore l’accompagne à l’autel comme un vrai père.
La Préfecture de Police de Foggia, avec le départ à la retraite du Commissaire, perd un élément fondamental, un policier – de son propre aveu – “qui n’a jamais cessé d’être un agent, jamais derrière un bureau mais toujours parmi le peuple, aidant le peuple”.
