Le Vogue Italia de juin a la liberté comme protagoniste

Le Vogue Italia de juin est une invitation à exprimer toute la liberté possible

Le “bohémien» est rhapsodique dans la célèbre chanson Queen, La vie quotidienne dans le Paris du XIXe siècle d’Henri Murger, intellectuel du philosophe Walter Benjamin. Mais c’est aussi l’ambiance officielle de l’été qui nous attend, selon Vogue. La mode et les personnalités de ce numéro racontent en effet l’essence de ce style qui fait son retour non seulement dans nos looks mais aussi et surtout dans notre état d’esprit. Vivre « bohème », c’est les deux Se détendre c’est oser être soi-même toujours et en tout cas dans une société qui nous opprime, nous dictant le comment, quand et pourquoi des choses.

Hunter Schafer l’incarne très bien (sur sa première couverture de Vogue !) : elle se sent constamment inspirée par tout ce qui l’entoure, n’exclut pas les changements de vie, aime ses amis et il ne veut pas d’étiquettes: elle en a marre, par exemple, qu’on ne lui propose des rôles que pour les personnes trans. Les limites sont décidément strictes pour elle : « Je pense que la liberté est un sentiment, l’absence de restrictions », nous dit-elle. Après les jours cannois où elle affichait un glamour italien sensationnel, on la retrouve ici, immortalisée par le photographe. Ethan James Green avec le style de sa meilleure amie et collaboratrice Va donner. Dans les plans, Hunter aborde le dessin, la PlayStation, la mode, les tâches ménagères… Dans la vie quotidienne, notamment bohème, les activités et les passions se mélangent sans règles, s’influencent mutuellement.

Et puis il y a César Crémonini: pourquoi demandes-tu? Comme il nous le dit lui-même, il est à un moment de sa carrière où il se sent comme un petit bateau au milieu de la mer, un sentiment qui lui donne beaucoup de liberté (et cela nous semble être une bonne image). Il y a aussi une représentante des institutions, la ministre Anna Maria Bernini, qui reconnaît la protestation des jeunes dans les universités comme “un signe de vitalité”. Quel joli compliment pour ceux qui ne cessent de se battre pour défendre leurs idéaux.

Étudiants, mais pas seulement : ceux qui tentent de se battre chaque jour pour rester du bon côté de l’histoire sont Cecilia Sala, la plus jeune journaliste des zones de guerre qui parvient à parler à ses pairs dans leur langue, la même avec laquelle elle a écrit dernier livre, Le feu. Si pour Sala voyager fait partie de ses missions, pour nous c’est aussi synonyme de “VanLife». Qui n’a jamais rêvé au moins une fois dans sa vie de s’enfuir en camping-car sans destination ni date de retour ? Liberté pure.

PREV Ne répondant pas au téléphone, un homme de 42 ans retrouvé mort chez lui
NEXT Après l’attaque de Mondialpol, le gang s’est caché à Sassari La Nuova Sardegna