«Il n’est pas acceptable qu’un patient âgé et handicapé ne puisse pas visiter sa propre ville»

«Il n’est pas acceptable qu’un patient âgé et handicapé ne puisse pas visiter sa propre ville»
«Il n’est pas acceptable qu’un patient âgé et handicapé ne puisse pas visiter sa propre ville»

CATANZARO «La note de Gandolfo Miserendino, commissaire extraordinaire de l’Azienda Zero, en réponse au cas soulevé par Codacons concernant les difficultés rencontrées par un homme âgé handicapé de plus de quatre-vingts ans de Catanzaro pour réaliser un examen cardiologique à l’hôpital Pugliese-Ciaccio, ne peut manquer de provoquer l’indignation et, dans un second temps, quelques réflexions. Il n’est pas acceptable de penser qu’un patient âgé et malade ne pourra pas faire une visite aussi importante dans sa vie au sein d’un établissement de sa ville. Il est scandaleux que face à un cas comme celui-ci, la première préoccupation de la direction des soins de santé soit d’avoir appliqué toutes les procédures, au lieu de s’occuper de la résolution du cas et du bien-être du patient. Combien de temps devrons-nous accepter de telles situations et subir de plein fouet l’incapacité organisationnelle de notre système de santé ?”. Ainsi le conseiller régional du Parti démocrate Ernesto Alecci. Selon Alecci, « des épisodes de ce type démontrent en effet que même si la création d’Azienda Zero a été l’une des toutes premières actions du président et du commissaire Occhiuto à la fin de 2021, il y a aujourd’hui plus de 2 ans et demi. , il y a encore beaucoup (sinon tout) à faire, puisqu’un “cas” qui dans une “Région Normale” (adjectif pas utilisé par hasard…) serait une administration ordinaire, en Calabre a envoyé tout un département en une vrille au point de générer une note du bureau de presse du plus haut dirigeant. Les paroles de Miserendino, en plus de souligner une distance inquiétante entre le système de santé et les utilisateurs, démontrent une grande attention à prévenir tout type d’erreur de procédure, alors que, probablement, cette grande attention aurait été mieux dirigée vers la santé du monsieur âgé et vers ses réelles possibilités de déplacement dans la région, étant donné que les cliniques proposées pour une éventuelle visite se trouvent à plus d’une demi-heure. Une distance qui ne peut certainement pas être parcourue avec l’utilisation des transports publics, compte tenu de l’âge et de l’état de santé. Il est clair – conclut Alecci – que toute l’histoire aurait pu et dû être traitée différemment et avoir un épilogue différent. Si, comme aime à le dire notre Président, au moment de son investiture “le système de santé calabrais était dans le coma”, il faut dire qu’à ce jour, après plus de deux ans et demi, les traitements pour sortir du coma ne produisent aucun effet. »

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