Intervention du Parc National des Apennins dans le Château de Terrarossa

Intervention du Parc National des Apennins dans le Château de Terrarossa
Intervention du Parc National des Apennins dans le Château de Terrarossa

Plus grande valeur pour le Château de Terrarossa, situé dans le hameau du même nom dans la commune de Licciana Nardi, dans la province de Massa-Carrara. En effet, ces derniers jours a été conclu un projet du Parc National des Apennins toscans-émiliens qui vise à préserver et promouvoir la valeur historique, culturelle et touristique de cette ancienne forteresse.
Le château de Terrarossa a été construit entre le XVIe et le XVIIe siècle comme une structure de plaine fortifiée chargée de contrôler la Via Francigena. Sa grandeur se reflète dans les puissants murs articulés autour d’une cour quadrangulaire, de quatre bastions d’angle et d’un portail cintré en pierres de taille en grès. Cette structure, érigée par Fabrizio Malaspina, contrôlait la route postale vers Milan et le bateau sur le fleuve Magra qui menait à la zone de Tresa.
Bien que peu connu, le château de Terrarossa a fait l’objet d’importantes restaurations au cours des dernières décennies ; son intérieur présente des éléments monumentaux, dont la grande cour et un vaste espace ombragé.
« Cette construction du XVIIe siècle mérite un emplacement très respectable au sein de la réserve de biosphère des Apennins toscans-émiliens – explique Fausto Giovanelli, coordinateur de la réserve UNESCO Mab elle-même -. Le projet mis en œuvre par le Parc National des Apennins a inclus quelques points forts qui mettent en valeur ce nouvel emplacement, mais qui le rendent également plus accessible et accueillant en tant que lieu unique”.
Désormais, un siège central a été créé à l’intérieur du château, conformément aux normes de construction, recouvert de tôle avec siège en pierre. Un siège qui non seulement signalera la présence du château, mais offrira également un point de rencontre et de repos aux visiteurs. Puis ont été positionnés des pots en terre cuite avec des lauriers roses, des plantes connues dans l’Antiquité pour leur toxicité mais aussi particulièrement résistantes à la chaleur et à la sécheresse : leurs fleurs ajouteront une touche de beauté et de couleur au milieu qui les entoure. Des tables et des chaises d’extérieur ont également été achetées qui permettront aux visiteurs de profiter de la vue panoramique et de passer d’agréables moments en plein air.
Le coût total du projet s’élève à 20 000 euros.

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