Fonds de licenciement en hausse de 83%, alarme dans la province de Latina

Fonds de licenciement en hausse de 83%, alarme dans la province de Latina
Fonds de licenciement en hausse de 83%, alarme dans la province de Latina

Les indemnités de licenciement dans la province de Latina augmentent de plus de 80 %. Un fait alarmant qui ressort de l’analyse que fait l’Uil de l’étude relative aux filets sociaux du service national Travail, Cohésion et Territoire de l’Uil. Ces chiffres jettent une ombre sur la stabilité du tissu productif du territoire pontin.

En effet, au cours des deux premiers mois de 2024, les heures de licenciement accordées par l’INPS aux travailleurs de la province Pontine ont été de 161 687, soit plus du double par rapport aux deux premiers mois de 2023, où elles étaient de 74 243. Au cours des quatre premiers mois de l’année, ils s’élevaient déjà à 407.124, alors qu’au cours de la même période de l’année précédente, ils s’élevaient à 221.703.

Le secrétaire provincial de l’Uil de Latina Luigi Garullo commente ces données : « Au cours des quatre premiers mois de l’année, notre territoire a enregistré une augmentation des indemnités de licenciement égale à 83,6 points de pourcentage. Ce n’est que dans une autre région du Latium que l’étude de l’Uil a enregistré une croissance plus importante, précisément à Rieti, où la comparaison entre les deux trimestres de 2023 et 2024 a révélé une croissance des heures de licenciement égale à 86,2 points de pourcentage. Dans les autres provinces, cependant, les chiffres diminuent, à tel point que le chiffre régional global s’élève à près de 11 millions d’heures au cours des quatre premiers mois de 2024, contre plus de 18 millions en janvier-avril 2023, avec un moins 39,7%”. .

L’industrie, la construction et le commerce sont les secteurs dans lesquels les entreprises ont le plus recours aux indemnités de licenciement. En dehors des frontières régionales, le pourcentage de croissance enregistré sur le territoire pontin se retrouve dans d’autres villes italiennes comme Vicenza (86,3), Matera (85,7), Teramo (86,7). « Les crises d’entreprises actuelles, l’absence d’une stratégie nationale pour mettre en œuvre une politique industrielle sérieuse et concrète capable d’assurer la croissance économique – conclut Garullo – relèguent notre territoire dans une situation de stress qui doit être surveillée. L’augmentation du nombre d’heures de licenciement ne doit pas être sous-estimée. En fait, nous devons accorder la plus grande attention à ces signes et soutenir les travailleurs en leur évitant le risque d’être définitivement exclus du monde du travail.

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