Trois sont candidats à la mairie de Cherasco mais deux visent la victoire

Trois sont candidats à la mairie de Cherasco mais deux visent la victoire
Trois sont candidats à la mairie de Cherasco mais deux visent la victoire

CHERASCO – Ils sont trois mais seulement deux aspirent raisonnablement à la victoire parmi les candidats à la mairie de Cherasco. C’est dans cette ville avec le centre historique de la “bonboniera” et le reste du territoire partagé entre une nature également bien préservée et une énorme consommation de terrains pour les constructions, les carrières et les infrastructures, peut-être le défi le plus incertain des élections administratives de 2024 dans notre région. Par ordre alphabétique, Claudio Bogetti, Carlo Davico et Roberto Germano sont en lice.

Le jeudi 6 à partir de 20h45 ils s’affronteront devant l’Hôtel de Ville. Bogetti il est l’administrateur le plus ancien. Né en 1965, agrotechnicien au service de la Province de Cuneo, il vise à retrouver le siège qu’il s’est finalement déclaré désolé d’avoir abandonné il y a 5 ans, lorsque la loi lui interdisait de tenter un troisième mandat, pour Davido. Ce dernier, chef du conseil visiblement peu convaincu de rendre le relais à celui qui le lui avait passé en 2019, est âgé de 53 ans et géomètre indépendant. L’outsider vient de la minorité sortante : Roberto Allemand, vendeur dans une concession automobile, né en 1972. Celui de Germano est une bataille de témoignages car toutes les chances sont en faveur de Bogetti et Davico. La fin de leur alliance s’est produite au milieu de vives controverses avec des accusations de trahison et d’intérêts personnels. Ce qui était Ensemble pour votre Cherasco, un groupe de pouvoir historique mais déjà recomposé, s’est à nouveau effondré. La liste de Bogetti s’appelle Cherasco Insieme, La Tua Cherasco de Davico (les duellistes partageaient même le nom qui, en 2014, a remis d’accord les distinctions précédentes).

Germano revient comme à ses débuts mais cette fois à la tête de l’équipe Nuova Cherasco. Pour tous, celles qui nous séparent des 8 et 9 juin sont des journées mouvementées de « chasse » aux votes qui pourraient manquer. Pour gagner le gouvernement et ne pas finir par tenir compagnie à Germano, qui sait déjà qu’il peut viser autant que possible à obtenir au moins un siège au prochain conseil municipal.

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