Alarme des comptes ASL dans le Piémont. Le spectre du plan de relance


Stefano Rizzi 07h00 jeudi 06 juin 2024

Le budget To4 a été rejeté par les auditeurs. Un déficit de 39 millions dans l’entreprise dirigée par Scarpetta. Des chiffres qui ne correspondent pas aux indications de la Région. Les documents comptables des autres autorités sanitaires locales sont attendus. Six mois pour éviter d’être placé en commissariat


Un échec qui choque et non moins alarme tout le système de santé Piémont. ET celui arrivé du collège des commissaires aux comptes sur le budget duAsl à4. Un bilan qui présente une “valeur élevée par rapport à la perte qui – écrivent les commissaires aux comptes – ne semble ni autorisée ni planifiée par la Région”. Par ailleurs, “l’objectif d’équilibre économico-financier, inscrit dans de nombreuses dispositions légales, n’a pas été atteint”. Mais il y a plus, à l’appui d’une décision qui a très peu de précédents dans l’histoire du service de santé piémontais. Il y a le passage du rapport du collège des commissaires aux comptes dans lequel il est souligné que les prévisions ne sont pas considérées comme « fiables, appropriées et cohérentes avec le plan d’affaires, avec le financement régional, ainsi qu’avec les directives émises par les autorités régionales et centrales ». les autorités”. ET de 39 millions d’euros le rouge attendu pour l’année en cours de l’ASL gérée par Stefano Scarpetta et ce chiffre dépasse de façon inquiétante celui de l’estimation de l’année dernière, d’un peu moins de 28 millions, pour lequel le solde final n’est toujours pas disponible. La dernière disponible indiquée dans le rapport est celle de 2022 qui a certifié la fermeture avec une perte de 5 millions et 400 mille euros.

Les chiffres sont époustouflants, encore plus si l’on pouvait imaginer les reproduire et peut-être les augmenter pour chaque entreprise de soins de santé de la région. Le plan de relance, c’est-à-dire le retour au système de santé piémontais commandé par Mef prêt à déclencher autour du seuil des 450 millions de déficit au niveau régional, ce serait une certitude absolue.


La question est de savoir s’il s’agit d’un cas isolé, celui de l’ASL, qui a fait régulièrement la une de l’actualité en raison des longs délais d’attente et du manque de réponses de la haute direction, celle-là même dont le directeur général deEntreprise Zéro Santé il y a quelques jours, le directeur de la santé a appelé, Alexandre Girardi de lui confier le même rôle en Super ASL. Probablement pas, à la connaissance des services de la direction régionale de la santé, au moins dans un autre cas, la commission des comptes aurait pris une décision aussi grave qu’inhabituelle, comme indiqué, étant donné qu’en pratique, même face à situations critiques, le budget est approuvé avec réserves.

La décision de le rejeter constitue une preuve supplémentaire d’une situation grave et préoccupante pour la structure financière de l’ASL et, par conséquent, pour l’ensemble du système régional. Au moins dans cette circonstance, selon la documentation, les rappels sévères du quatrième étage du gratte-ciel Lingotto aux directeurs généraux concernant la nécessité de revoir les prévisions de dépenses dans le but d’équilibrer le budget semblent avoir été peu ou pas efficaces.

Il existe un précédent en 2019 pourASL d’Alexandrie où le collège des commissaires aux comptes a émis un avis négatif sur le document prévisionnel qui, à l’époque, indiquait un rouge d’environ 11 millions. Plus récent, bien qu’il concerne une situation plus large et différente, est le document sensationnel de l’organe de surveillance de Ville de Santé de Turin avec lequel le ministère public a été informé d’une situation de « désordre administratif et comptable partiel, résultat de négligences et d’omissions ».

Celle des commissaires aux comptes relative à l’ASL To4 est une opinion tout sauf sous-estimée, dans le fond comme dans la forme, par les bureaux du gratte-ciel où arrivent des documents similaires des autres entreprises de santé, les mêmes qui, comme dans le cas de celui dirigé par Scarpetta, avait reçu des indications précises et contraignantes que ces chiffres semblent pour le moins avoir ignorés. Il reste encore six mois pour que ces chiffres, même légèrement réduits entre-temps, n’apparaissent pas dans le bilan final. Car si à ce rouge très lourd de l’ASL de Chivasso s’ajoutaient d’autres tout aussi lourds dans le reste de la région, le sort du système de santé piémontais serait scellé et un retour à son administration serait inévitable.

PREV Foggia, la direction technique a désormais des rôles mieux définis ⋆ lagoleada.it
NEXT Forli. Le phénomène du gangmastering est également présent en Romagne. Données CGIL