Scandale d’amendes annulées en échange de faveurs : 42 personnes au procès des risques de Lecce

Scandale d’amendes annulées en échange de faveurs : 42 personnes au procès des risques de Lecce
Scandale d’amendes annulées en échange de faveurs : 42 personnes au procès des risques de Lecce

LECCE – Le Parquet de Lecce clôture la maxi enquête sur le prétendu échange de faveurs pour obtenir l’annulation d’environ 500 amendes et laissez-passer pour l’accès aux zones à circulation limitée. On parle de billets pour des spectacles de théâtre et des manèges, de décorations pour les mariages et de services de déménagement, également pour renforcer le consensus électoral de certains hommes politiques locaux.

L’avis de conclusion des enquêtes préliminaires porte la signature des procureurs Alessandro Prontera et Massimiliano Carducci. 42 personnes font l’objet d’une enquête, tandis que 46 noms figuraient dans l’ordonnance du juge d’instruction (certains postes ont été supprimés).

Il s’agit de Loredana Valletta et Luisa Fracasso, toutes deux de Lecce et policières locales. Pour le premier, la Revue a annulé la mesure d’interdiction de suspension de service pour 12 mois.

Et puis, Carlo Corvino, de Lecce, employé de la police locale et Piervitale Frassanito, de Diso, maréchal de la police provinciale de Lecce. Pour ces derniers, le Tribunal des Libertés a levé la mesure d’interdiction (8 mois). Parmi les personnes faisant l’objet d’une enquête se trouve Francesca Vallone, de Lecce, employée de Lupiae Servizi. Pour elle, la juge d’instruction Silvia Saracino, signataire de l’ordonnance, avait rejeté la demande d’application de la mesure d’interdiction par le parquet.

Le conseiller municipal d’opposition Antonio Finamore, ancien conseiller municipal entre 2017 et 2019, est mis en examen. Et puis, Luca Pasqualini, de Lecce, ancien conseiller municipal pour la Mobilité. Et ce n’est pas tout : il y a aussi Francesco D’Elia, un fonctionnaire de l’Agence des Revenus.

Et puis, Antonio Sepa, de Surbo ; Paolo Montinaro, Massimo Anthony Scanu, Andrea Gaudino, Giuseppe Mele, Vincenzo Cotena (tous de Lecce) ; Sandro Potenza et Domenico Politi, de Lizzanello ; Albert Timo, de San Cesario ; Giampieroriamoto, de Lecce ; Rosangela Pisani, de Gallipoli ; Fernando Domenico Lanzolla, de Lecce ; Arturo Mazzotta, résidant à Lecce ; Alessandro Cerfeda, de Lecce ; Ivano Buccarella, de Nardò ; Federica Carrisi, de Pisignano (Vernole) ; Marcello Lanciano, de Veglie ; Dario Piccinno, de Lecce ; Antonio Luparelli, résidant à Lecce ; Simona Colì, de Cavallino ; Francesca Merico, de Lecce ; Mattia Castriotta, résidant à Brindisi ; Stefano Leone, de Lecce ; Amerigo Carmine Perrucci, résidant à Oria ; Maria Lucia Portone, de Lequile ; Pierpaolo Spedicato, de Vernole ; Daniele De Luca, de Lecce ; Sabrina d’Oria, d’Arnesano ; Franco Dollorenzo, Cosimo Bonerba, Antonella De Francesco, Paolo Antonio Corvaglia, (tous résidant à Lecce) ; Giuseppe Caccia, de Trepuzzi ; Sergio Maria Mandurino, résidant à Lecce.

Ils sont diversement responsables des délits d’association de malfaiteurs, de corruption, d’accès abusif à des bases de données, de faux et de suppression d’actes publics.

Selon l’hypothèse accusatrice, Pasqualini serait le promoteur du groupe, dont Finamore serait l’organisateur avec sa compagne Luisa Fracasso et Valletta. Au lieu de cela, Corvino est considéré comme membre de l’association avec Frassanito. Parmi les autres suspects figurent ceux qui ont obtenu frauduleusement l’annulation des rapports.

L’équipe de défense est composée, entre autres, des avocats Amilcare Tana, Roberto Rella, Giuseppe Corleto, Luigi Corvaglia, Antonio Bolognese, Stefano De Francesco, Roberto Pascariello, Marco Pezzuto, Ladislao Massari, Marco Castelluzzo, Mario Coppola, Sabrina Conte, Roméo Russo, Antonio Degli Atti. Les suspects, par l’intermédiaire de leurs avocats, pourront demander à être interrogés ou produire des mémoires de défense, avant que le procureur ne demande l’acte d’accusation et donc le procès.

Les enquêtes ont connu leur première percée avec les perquisitions réalisées en 2019 et ont culminé avec le blitz du 14 février, lorsque trois mesures d’interdiction ont été appliquées par les soldats du commandement provincial de la Guardia di Finanza. Les investigations ont également été menées à l’aide d’interceptions téléphoniques et environnementales.

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