Meloni prêt à conquérir Bruxelles : le modèle italien pour diriger l’Europe du futur

Meloni prêt à conquérir Bruxelles : le modèle italien pour diriger l’Europe du futur
Meloni prêt à conquérir Bruxelles : le modèle italien pour diriger l’Europe du futur

Les élections européennes sont désormais imminentes et Giorgia Meloni est prête à connaître le résultat du vote. En vue du rendez-vous avec les urnes, le Premier ministre a accordé une interview à Open, clarifiant les programmes pour l’avenir de l’UE : “L’Europe décide de notre vie quotidienne, de nos voitures et de nos maisons, de nos entreprises et de nos produits, de nos frontières et nos budgets, et une partie importante de ce que les gouvernements nationaux peuvent faire, et par conséquent de ce que les gouvernements régionaux et locaux peuvent faire, passent par les règles qui sont décidées à Bruxelles. L’Europe ne vous intéresse peut-être pas, mais il est certain qu’elle s’intéressera à vous. Nous avons l’opportunité historique de tourner définitivement la page des mauvais choix auxquels nous avons assisté ces dernières années. »

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« D’un côté – poursuit Meloni – un super-État bureaucratique qui prétend réguler tous les aspects de notre vie et qui est l’ennemi des spécificités nationales ; de l’autre, une Europe consciente d’elle-même et de sa projection géopolitique, qui concentre ses ressources sur les domaines dans lesquels elle peut apporter une valeur ajoutée, à commencer par la politique étrangère et de sécurité commune, et laisse tout le reste à la souveraineté des Nations, dans le respect des le principe de subsidiarité inscrit dans les traités. Nous croyons en ce deuxième modèle, et nous sommes convaincus que c’est le modèle qui peut le mieux répondre à l’ère changeante que nous vivons. Cela ne sert à rien en Europe de nous dire quelle voiture nous pouvons acheter, quelle maison avoir ou même quoi penser. Nous avons besoin d’une Europe capable de relever les grands défis mondiaux, qui soit un géant politique, respecté et écouté dans le monde.”

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« En tant que leader des Frères d’Italie et des Conservateurs européens, mon objectif est très simple. Donnez à l’Union européenne une approche différente et créez une majorité alternative en Europe à l’actuelle, envoyant enfin les gauchistes de toutes couleurs dans l’opposition. Autrement dit, nous voulons faire exactement ce que nous avons fait en Italie il y a un an et demi et exporter ce modèle de leadership de la future Europe”, a promis Meloni aux électeurs. Et puis, dans la conversation avec le site dirigé par Franco Bechis, une dernière ligne sur les scénarios d’accords à Bruxelles : « Avec Marine Le Pen, il y a toujours eu de l’estime et du respect mutuel. Il existe des points communs naturels entre nous comme entre de nombreuses autres forces de la droite et du centre-droit européens. Des harmonies sur lesquelles il faut travailler pour créer une véritable alternative à la gauche. Pour le reste, comme c’est évident depuis la naissance de la FdI, je ne m’allierai jamais avec la gauche”.

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