Bologne, le réseau de sentiers à flanc de colline agite les habitants : «Ils veulent procéder à l’expropriation»

Le dernier agenda du quartier de Saragozza, sur la colline bolognaise, s’est révélé quelque peu indigeste pour ses habitants. Le conseil de quartier demande à la municipalité de « veiller à la mise en œuvre complète du réseau de sentiers déjà identifié, précisé dans le projet Empreinte Verte », entamer les négociations nécessaires avec les particuliers pour parvenir à des solutions les plus partagées possibles et déclarer ces œuvres d’intérêt public”. ComiColli pointe du doigt le “manque d’implication des habitants” sur les questions liées à la réorganisation de la colline et tire l’alarme des “expropriations”, lire dans l’ordre du jour en question “une énième tentative plus ou moins déguisée de procéder à des expropriations non pour des raisons d’intérêt public mais essentiellement pour le plaisir”.

LE «journées colli»

« L’empreinte verte » faisait partie du programme électoral du maire Matteo Lepore et, comme le rappelle le même acte, c’est “l’un des projets phares de cette administration”. Grâce à ce projet, annonçait Lepore il y a trois ans, “toutes les villes et tous les citoyens pourront atteindre un grand poumon vert en seulement 10 minutes à pied ou à vélo”. L’empreinte verte visait à rendre « plus utilisables » les six espaces verts de la ville (le parc ville-campagne dans le quadrant nord-ouest de la ville, le parc Reno, le parc Colli, le parc Navile, le parc Arboretum et enfin le parc Idice et Savena) et incluait également l’idée des «colli-days», c’est-à-dire « des fermetures expérimentales à la circulation certains week-ends pour profiter pleinement de nos collines à pied ou à vélo ». Le candidat à la mairie de l’époque prêchait « penser vert, imaginer vert, agir vert ». La ligne programmatique de l’ancien conseiller ne différait pas beaucoup de celle trouvée dans « Collines ouvertes, le manifeste pour l’habitabilité et l’accessibilité des collines bolognaises » étendu et signé par diverses entités actives dans la zone (y compris les résidents), parmi lesquelles Salvaiciclisti et Legambiente Bologna, en juin 2021, dans lequel au point 5, concernant le «renforcement du réseau de randonnées», il a été indiqué la création de nouvelles sections “prévoyant également l’expropriation dans les rares endroits où cela est nécessaire”.

Les habitants protestent

Ce retour vers le passé peut être utile pour cadrer la réaction de ComiColli à la proposition du quartier de Saragosse, qui, entre autres, supposent que les habitants parviendront également à la table des conseils de Santo Stefano et Savena. «Nous n’avons jamais été à la table des décisions la demande à l’ordre du jour est l’apéritif pour procéder à l’expropriation” tonne le président du comité Francesco Cicognani Simoncini. Dans la note publiée par ComiColli suite à l’ordre du jour, sont également rassemblées les propositions de la commission, résultat du travail d’une équipe d’experts, sur le thème de la circulation et de la sécurité. Parallèlement à la demande de renforcer et d’encourager les transports publics, étant donné que dans les collines « il n’y a pas assez de déplacements », « il n’y a pas d’éclairage », « il n’y a pas d’endroit sûr pour attendre », « il n’y a pas d’abri pour se protéger du pluie”, des accotements drainants sont également proposés à la place des fossés actuels, une signalisation spéciale indiquant aux piétons de quel côté il est conseillé de marcher, une signalisation dédiée aux cyclistes et aux usagers motorisés pour mieux gérer la promiscuité dans l’usage de la route, l’aménagement de nouvelles barrières de sécurité et la rénovation du parking Cavaioni. L’objectif, concluent les habitants, “doit uniquement être l’amélioration de la circulation dans la zone vallonnée dans le respect de chacun”.

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