Séquence, les trois tours du nord de Trente et l’idée de la cage : «Elle contiendra le plomb»

Un « capping », sorte de cage pour contenir le plomb. C’est la proposition que l’ingénieur Lorenzo Cadrobbi présenté hier 6 juin aux commissions mixtes Urbanisme et Environnement. C’est une des solutions qui pourrait aider les constructeurs de la zone Séquence à surmonter les problèmes liés à la pollution au plomb. Début mai, la proposition est arrivée pour cette zone de construire trois tours de 78, 66 et 52 mètres de haut respectivement, ainsi qu’une zone commerciale autour.

Analyses

Les problèmes de la Séquence proviennent en grande partie de sa proximité avec des zones polluées. ex Sloi et Carbochimica. «Cependant, le plomb dans l’aquifère – a déclaré l’ingénieur Cadrobbi aux commissions – tend à diminuer à mesure que se produit le mouvement vers la vallée». C’est également pour cette raison – explique-t-il – que la concentration la plus élevée (et la plus problématique) de plomb tétraéthyle se trouve dans la zone nord-ouest de la Séquence, celle proche de l’ancien Sloi. Toutefois les analyses présentées aux commissions montrent un léger dépassement des paramètres légaux également sur d’autres points. Ainsi, pour éviter des problèmes et permettre la construction, l’ingénieur a présenté aux commissaires l’hypothèse de recouvrir l’ancienne Séquence d’une gaine, le « coiffage », constituée d’un matériau argileux, apte à contenir les vapeurs qui peuvent s’élever de la nappe phréatique.

Les pieux en béton

Concernant les fondations des bâtiments, la solution indiquée par Cadrobbi est d’utiliser des fondations pieux en béton de 12\13 mètres, qui peut être ancré au sol graveleux en contrebas. L’union de ces deux choses, palissade et gaine, permettrait de gérer les aspects les plus critiques lors de la construction des tours. Mais les œuvres de RFi elles-mêmes pourraient, grâce au mouvement des matériaux, s’ouvrir à d’autres solutions.

Les doutes

«Il est important que les particuliers réfléchissent à quelque chose à aménager dans cette zone, qui a longtemps été laissée à elle-même – a commencé le leader du groupe melonien Giuseppe Urbani – Il y a des doutes: il faut essayer de comprendre quels types de mesures (infrastructures et circulation) devront être mises en œuvre. Et puis, il pourrait être difficile de combiner logements à loyer modique et appartements cinq étoiles. Nous apprécions la bonne volonté d’investir, mais là 750 personnes arriveront». Tandis qu’Andrea Merler prévient : « Nous attendons le projet de convention d’urbanisme pour voir quel projet verra le jour après ces premiers rendus. ET le réseau routier doit être adéquat». Daniele Demattè (FdI) lui fait écho : « L’augmentation des indices d’urbanisme dans une zone déjà encombrée peut conduire au risque de cathédrales dans le désert ». Mais les doutes viennent aussi de Stefano Bosetti, du parti démocrate : « Je ne crois pas en cette région : elle est dévastée par une pollution d’époque. Il faut faire attention aux citoyens.”

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