«Alors il m’a violée. Pourquoi Borgèse n’est-il pas en prison ? L’histoire devant les juges

« Soudain, il s’est levé, s’est placé entre les sièges avant, au niveau de la boîte de vitesses, a posé sa main sur ma jambe et m’a tiré les cheveux. Puis il m’a bloqué. Il a exigé un rapport. Je me souviens de sa voix cruelle. Je l’ai supplié de me laisser tranquille. Mais il n’a rien fait. J’avais peur pour ma sécurité.” Ainsi commence, à 7h15 le 8 mai 2015, le cauchemar de Margherita (nom de fantaisie, ndlr), 53 ans, la chauffeur de taxi violée par Simone Borgese.

La déposition dramatique

Elle le raconte dans une déposition dramatique devant les juges du procès : l’accusé, condamné plus tard à sept ans et six mois de prison, est le même homme arrêté hier pour le même chef d’accusation qu’il y a neuf ans. Hier, vous avez dit : « Pourquoi n’est-il pas en prison ? Il est dangereux et c’est un lâche.”
Il est 6h30 du matin lorsque Borgese monte dans le taxi de Margherita. «Je roule sur la Via Aurelia avec ma Dacia Lodgy, en direction de Piazza Irnerio. Je me souviens m’être arrêté à un feu rouge dans une église, près du restaurant Postiglione. Un homme me fait signe d’arrêter. Il monte dans la voiture, il a un sac de sport avec lui.” Margherita – constituée partie civile par l’avocat Cristian Malaguti avec sa collègue Felicia D’Amico de l’association Bon’t Worry – l’histoire continue : « Une fois monté à bord, il m’a demandé de l’emmener à Ponte Galeria, sans toutefois donner d’adresse précise.

Pendant le trajet, il se plaint qu’aucun bus n’était passé jusqu’à ce moment-là, car jele reste reste silencieux, écrire quelques messages sur votre téléphone portable. Je n’étais pas inquiet, il semblait toujours calme.” Arrivé à Ponte Galeria, au carrefour avec la Via Portuense, Borgese recommence à lui parler : « Il me demande de lui montrer la route à suivre, car il ne m’avait pas encore donné d’adresse précise. Il me donne enfin la direction, nous partons vers Fiumicino et arrivons à Piana del Sole, un endroit où je n’ai jamais mis les pieds auparavant.” L’histoire devient dramatique : « Il me dit de rebrousser chemin parce qu’il s’est laissé distraire, puis il me fait tourner à gauche, puis il me dit de rebrousser chemin parce qu’il s’est trompé. La route devient de la terre.”

Un endroit isolé, sans voitures

Il me fait marcher pendant un kilomètre. J’arrive sur une place. Il me fait arrêter et me demande le tarif. Il n’y a rien autour de moi, c’est un endroit isolé, aucune voiture ne passe.” C’est le moment où Borgese l’attaque : « Elle regarde entre les sièges avant, à la hauteur de la boîte de vitesses. Cela me bloque. Il me frappe avec sa main sur le côté gauche de mon visage. Il met ses mains dans le décolleté de ma chemise”. Elle est paralysée : « Il déboutonne mon pantalon et d’un ton cruel, il me menace. Margherita reprend la parole: «Je l’en supplie, mais il ignore mes prières et mes cris». Le pire est à venir : « Il m’a forcé à avoir des relations sexuelles. J’étais terrifiée, j’avais peur pour ma sécurité.” Borgese n’a aucune pitié : « Toujours avec un mauvais ton de voix, il veut mon argent, je le supplie de me laisser partir. Il prend mon portefeuille avec 70 euros et les clés de la voiture. Je l’attrape par la chemise. Mais il parvient à s’échapper. »

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