Dans les Abruzzes, la révolution commence par le vignoble – Agenfood

Dans les Abruzzes, la révolution commence par le vignoble – Agenfood
Dans les Abruzzes, la révolution commence par le vignoble – Agenfood

(Agen Food) – Ortona (CH), 7 juin. – Il s’appelle “ADO – Zones des quatre DO des Abruzzes pour une caractérisation moderne» le projet innovant de valorisation du patrimoine viticole des Abruzzes récemment présenté par Consortium pour la protection des vins des Abruzzes.

Promu en collaboration avec Ager et financé par Programme de Développement Rural (RDP) 2014-2020 de Département de l’Agriculture de la Région des AbruzzesADO voit, pour la première fois déclinée dans une clé territoriale, l’application des technologies les plus modernes dans le vignoble, dans le but de cartographier une région entière.

Grâce au soutien de la plateforme Énogisles données météorologiques des 47 stations climatiques réparties sur l’ensemble du territoire sont croisées avec l’index viticole, la carte des sols et les séries climatiques.

Grâce à cette analyse approfondie, le Consortium et chaque entreprise seront en mesure d’évaluer l’adéquation de chaque parcelle de vignoble, en tirant des conclusions sur les variétés plantées, l’orientation et les besoins en eau.

Avec l’intégration du nouveau support du bulletin phytopathologique viticole édité par la Région, chaque vigneron aura entre les mains un outil d’évaluation à court et à long terme très performant. Dans ce projet, toutes les filières liées à la production intégrée au vignoble sont impliquées au plus haut niveau, donc les producteurs, les techniciens de terrain et les institutionnels.

« Nos vignerons auront à leur disposition en un seul clic toutes les informations utiles pour faire des choix non seulement dans le domaine phytosanitaire mais aussi dans la phase de nouvelles plantes ou de renouvellement de celles-ci. – raconte Alessandro Nicodemi, président du Consortium pour la protection des vins des Abruzzes – Des choix qui orientent la production vers une double durabilité : d’une part la durabilité environnementale, à travers la protection de l’opérateur sur toute la zone de référence, pour minimiser l’utilisation de pesticides uniquement lorsque cela est nécessaire, de l’autre la durabilité économique, avec la possibilité de planter vignoble et cépages au bon endroit”

Étude approfondie et étude également appliquée à la sélection de nouvelles variétés, qui constitue la base des expérimentations menées avec des vignobles résistants par le Consortium avec le précieux soutien de l’Institut technique agricole Ridolfi-Zimarino de Scerni.

Cette année, 18 variétés résistantes ont été plantées, comparées aux variétés indigènes pour vérifier la possibilité de les introduire dans le registre régional et de pouvoir les utiliser dans la production d’IGT. Un projet qui sur 5 ans donnera l’opportunité aux vignerons d’élargir leurs choix viticoles, notamment dans les zones plus sujettes aux phytopathologies.

« Des expériences fondamentales dans un contexte de changement climatique – poursuit-il Nicodémi – également à la lumière de ce qui s’est passé l’année dernière avec les épidémies de mildiou, pour lesquelles nous attendons toujours des compensations. Nous devons donc trouver des solutions préventives pour préserver la rentabilité de nos vignerons et ainsi soutenir la production vitivinicole des Abruzzes.

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