un mystère de 3 mois. Le pizzaiolo et les voisins interrogés par la police

un mystère de 3 mois. Le pizzaiolo et les voisins interrogés par la police
un mystère de 3 mois. Le pizzaiolo et les voisins interrogés par la police

Suse (Turin), le 7 juin 2024 – Le chef de pizza où travaillait Mara Favro – l’homme de 51 ans disparu à Suse (Turin) dans la nuit du 7 au 8 mars – a été convoqué et entendu pendant plusieurs heures par Carabiniers de Suse (Turin). Le journal La Stampa l’a rapporté aujourd’hui. Dans cet endroit Favro, maman d’une fille de 9 anstravaillait depuis huit jours.

Sur les investigations des enquêteurs, coordonnées par le parquet de Turin qui ont ouvert un dossier pour meurtre et dissimulation d’un cadavre, une fois que le frère a déposé une plainte, la confidentialité est maximale.

Ce qu’avait déclaré le propriétaire de la pizzeria

Le propriétaire de la pizzeria s’était adressé aux micros de l’émission Rai “Qui l’a vu ?” que cette nuit-là, à la fin du service, Mara était partie à deux heures et demiepuis elle est revenue à la pizzeria vers trois heures, en auto-stop, car il avait oublié les clés de sa maison. “Elle est ensuite descendue à pied jusqu’à Suse (à 7 kilomètres de Chiomonte, ndlr), parce que je ne pouvais pas l’accompagner, car je ne peux pas sortir après minuit.” En plus du propriétaire, hier, quelques voisins du 51- ans ont également été interrogés.

La disparition de Mara Favro

Le parquet de Turin a ouvert un dossier, dirigé par le procureur adjoint Cesare Parodi, après que le frère de la femme ait présenté un plainte contre inconnus pour meurtre et recel de cadavre. Le exposé pour la première foisà nouveau présenté par Fabrizio Favro, c’était pour la disparition. Mais au fil des mois, l’avocat de l’homme, Roberto Saraniti, a présenté la deuxième plainte, produisant, à notre connaissance, des documents démontrant que l’hypothèse d’un éloignement volontaire n’est pas la seule voie à suivre.

Qui est Mara Favro

Mara Favro travaillait depuis huit jours dans une pizzeria à Chiomonte, dans la Haute Vallée de Suse. Le soir de sa disparition, à la fin de son service, elle serait rentrée chez elle, à dix kilomètres du restaurant, en acceptant de la prendre en charge par le pizzaiolo. Il l’a raconté lui-même, avec le propriétaire, aux micros de l’émission Rai Tre “Chi l’ha visto?”, à laquelle s’est adressé le frère de la femme, ainsi qu’à Penelope, l’association de recherche des personnes disparues. Mara serait obligé de partir devant un pub à Suse. Juste avant trois heures du matin elle retournait ensuite à la pizzeria Chiomonte en auto-stop, grâce à la conduite d’un chauffeur de camion. Il aurait déclaré au propriétaire qu’il avait « oublié les clés de la maison ». Elle repartait enfin à pied vers chez elle, dans l’obscurité de la route nationale 24, pour parcourir les sept kilomètres environ qui séparent Chiomonte de Suse, avec un dénivelé ascendant d’environ 200 mètres. C’est à ce moment-là qu’il n’y avait plus de nouvelles d’elle. À l’exception de un selfie, envoyé sur WhatsApp à sa filleoù son visage est pratiquement englouti par l’obscurité de la nuit.

“Il n’aurait jamais laissé sa fille seule”

“Il n’aurait jamais laissé sa fille seule”, racontent ceux qui ont bien connu la femme de 51 ans, mère d’une fillette de neuf ans. Les mêmes qui excluent les femmes a décidé de se suicider, pour la même raison : le petit. Des drones ont également été utilisés, mais aucune trace de Mara Favro n’a pour l’instant été retrouvée.

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