Quel est actuellement le budget de la Commune de Manfredonia ? Voici la vérité

Quel est actuellement le budget de la Commune de Manfredonia ? Voici la vérité
Quel est actuellement le budget de la Commune de Manfredonia ? Voici la vérité

Edité par Andrea Pacilli

Cher réalisateur

Quel est actuellement le budget de la Commune de Manfredonia ? Un sujet qui tient certainement au cœur de tous les citoyens. Bénéficiant toujours de l’aide de Nicola di Bari, économiste et auteur de nombreux articles déjà publiés dans le journal L’attaquejetons un coup d’œil rapide aux comptes publics de la Municipalité de notre belle ville.

Voyons d’abord les recettes fiscales annuelles que la machine municipale a enregistrées pour 2022. On voit que le chiffre d’affaires s’élevait à un peu moins de 30 millions d’euros ; comment se sont-ils divisés ?

Les plus importants concernent l’IMU, avec un peu plus de 11 millions, le TARI avec près de 7 millions et l’IRPEF avec près de 3,7 millions. Ensuite, il y a le fonds de péréquation(l’argent donné par l’État aux municipalités avant la catastrophe) pour 7 millions et demi ; enfin on compte 211 mille euros de recettes provenant des “taxes publicitaires” et 125 mille euros de la taxe de séjour.

En revanche, les dépenses courantes (c’est-à-dire ce que la municipalité dépense pour administrer la ville) s’élèvent à 40 millions et 171 mille euros. Si nous regardons le sortir autorités municipales, en examinant la répartition des dépenses courantes pour missions et programmesc’est-à-dire les postes de dépenses auxquels la Commune est confrontée dans la zone, nous notons ce qui suit.

On constate que plus de 30% des dépenses actuelles, soit 12,2 millions d’euros, sont constitués par le nettoyage de la ville à travers la filiale ASE spa.

Sur le plan des services institutionnels (les coûts de fonctionnement de la commune tels que le personnel, la rémunération des conseillers et conseillers, les services publics, etc.), les dépenses s’élèvent à 9,7 millions d’euros (24,29%), dont les dépenses pour le personnel de l’appareil municipal représente 5 millions 776 mille euros, soit 14,44% du total.

Pour les services et les achats, la municipalité dépense 62,35% (24 940 m), et pour les transferts vers d’autres AP 15,78% (6 312 m).

Les ressources allouées au bien-être s’élèvent cependant en 2022 à 7,1 millions (17,79%), et celles au transport et à la mobilité à 5,2 millions (12,95%) ; pour l’ordre public et la sécurité 1,7 million. 1,7 million (4,23%) sont alloués à l’éducation.

Ainsi, si l’on se concentre sur les coûts de nettoyage de la ville, c’est-à-dire l’ASE, on voit que les dépenses sont de 12,2 millions d’euros tandis que le TARI, c’est-à-dire la taxe sur les déchets, produit des recettes de près de 7 millions d’euros. On comprend tout de suite qu’il y a un déséquilibre entre dépenses et recettes : 12,2-7 = 5 millions d’euros et plus de différence de perte. Cette différence de 5 millions est due à l’évasion fiscale de la taxe que chaque citoyen doit pour l’élimination des déchets. C’est un fait frappant.

Mais si l’on voit ensuite combien est réservée aux rumeurs culture, progrès économique, politiques de jeunesse, tourisme, Santé, politiques du travail, agriculture et pêcheet d’autres, nous réalisons que les dépenses actuelles pour tous ces postes, dans leur ensemble, sont considérablement inférieures aux 4 pour cent consacrés uniquement à instruction; on peut estimer, en 2022, cette dépense relative à l’ensemble de ces éléments était égale à 757 euros par habitantsouligne Nicola de Bari.

Une dépense globale de ce type, bien inférieure à 4%, pour ces postes qui peut se résumer dans la définition de dépenses réservées au développement et à la croissance, signifie que pour ces éléments individuels, la dépense était pratiquement nulle. Il est vrai que cette absence est affectée par le déficit budgétaire de la Commune, toujours égal à 14 millions d’euros, et dont le rétablissement total est attendu fin 2028 (soit 2 millions d’euros par an pour les six prochaines années), mais il est Il est également vrai que, par métaphore, si lorsque vous êtes sans oxygène et pour économiser de l’argent, vous enlevez également le peu d’oxygène dont vous disposez, vous finissez par mourir.

C’est-à-dire que la municipalité de Manfredonia ne dépense en réalité rien pour la culture (quel que soit le sens de ce mot), pour le tourisme (ici aussi tout le monde en parle comme un moteur de la ville mais il est totalement négligé), pour la politique du travail, pour le développement de l’agriculture et surtout de la pêche.

Cependant, si l’on regarde les programmes de nos candidats, ces postes sont identifiés comme les pierres angulaires et les fondements de l’hypothétique relance prévue, mais dans les dépenses de la Commune en 2022, ces postes sont pratiquement et totalement absents.

La question est : peut-on relancer une ville en se concentrant sur des secteurs qui jusqu’à présent n’avaient rien dans le budget ?

Par conséquent : où nos prochains administrateurs trouveront-ils les fonds ? Je ne sais pas, maintenant, combien d’argent a été dépensé dans les années précédant la dissolution de la Commune pour ces rumeurs, il serait intéressant d’aller le voir (mais je crains que ce ne soit pas grand-chose) ; la question maintenant est qu’à partir de juillet le maire devra mettre la table mais il n’y a absolument rien dans le garde-manger pour préparer ce que devraient être les plats principaux.

En résumé, de ce bilan final rapide et certainement incomplet, on se rend compte que la machine municipale de Manfredonia est perdante en termes d’évasion fiscale de la taxe sur les déchets, se voyant ainsi soustrait environ 5 millions d’euros ; qui ne dépense absolument rien dans les secteurs du développement matériel et immatériel ; qui n’optimise pas les ressources de revenus potentiellement disponibles : perception de la publicité, taxe de séjour, occupation du domaine public, permis divers, là aussi il est grand perdant ; qui enregistre des recettes fiscales de seulement 9 millions de plus que l’argent noir produit par le blanchiment de l’argent sale de la mafia (que nous avons vu dans le dernier article est d’environ 21 millions).

Un beau défi pour le prochain maire.

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