18 mille nouveaux électeurs et risque de sièges vides

Il y a un spectre qui hante tous les partis : l’abstention. Surtout à Sud où la désaffection aux urnes est plus élevée qu’ailleurs. Comment cela pèsera-t-il, sur qui cela pèsera-t-il ? Ce sont des questions auxquelles on ne pourra répondre qu’à partir de lundi dès qu’elles se cristalliseront. nu. Avec un seul espoir : il y a 5 ans, les élections européennes se tenaient en un seul jour (le 27 mai) alors que désormais, pour la première fois, les bureaux de vote seront ouverts aujourd’hui et demain. Mais la météo, qui est aussi importante et surtout vous pouvez nous le jurer, indique une chaleur torride et il y en a qui pourraient opter pour la mer plutôt que le bureau de vote. Surtout les plus jeunes. Surtout dans le Sud.

En 2019, seulement 48,32 % des électeurs du Sud ont voté. Un bon six points de moins que la moyenne nationale qui a pourtant baissé au bout de 5 ans : 54,50 en 2019 alors qu’en 2014 elle était de 57,22. Mais un Naples ville, le chiffre était encore pire : seulement 40,03 des électeurs se sont rendus aux urnes, soit seulement 3 points de plus si l’on prend la moyenne des bureaux de vote de toute la province. Et c’est précisément là le problème : alors que dans toute l’Italie la crainte est de tomber, aujourd’hui et demain, en dessous du seuil psychologique de 50 pour cent de participation, à Naples, elle se situe depuis des années à peine au-dessus de 40. Il suffit de regarder les élections régionales de 2020, où 46 pour cent des inscrits sur les listes électorales dans la capitale se rendent aux urnes, alors que dans la province, ce chiffre est de 55,32. Et si l’on additionne les chiffres uniquement pour les municipales depuis 93, Lors de la première élection directe des maires, en 2021, il s’avère que la capitale a perdu environ 223 000 électeurs, passant d’un taux de participation de 67 pour cent à 47,2. Et parmi les villes les plus peuplées (un quatuor en compagnie de Milan, Rome et Turin) Naples est celui qui perd le plus en termes de pourcentage.

Ce n’est que lors des dernières élections municipales et politiques que les choses se sont un peu améliorées : 47 pour cent ont choisi le maire de Naples et 49 pour cent (50,38 dans la province) pour décider des parlementaires en 2022. Même si en 2018, 60,52 pour cent des électeurs ont voté pour les élections : une perte sèche de 10 pour cent en seulement cinq ans.

Des chiffres qui ne promettent rien de bon cette fois aussi et qui feront de l’abstentionnisme le premier parti dans l’ombre du Vésuve, compte tenu de la tendance désormais bien connue du comportement électoral. Sans compter, comme dans le Sud en général, les élections pour le Parlement européen ils sont perçus, à tort, comme quelque chose de très éloigné du quotidien. Et sans candidats amis ou voisins comme lors d’élections administratives ou politiques, l’électeur le moins intéressé désertera les urnes. Avec une valeur désormais pathologique. Ce n’est pas un hasard si hier il était maire de Naples Gaetano Manfredi pour lancer un appel à voter. Compter avant tout sur les jeunes : 18 mille nouveaux électeurs à ce tour. «Malheureusement, nous avons ce phénomène où les jeunes ont tendance à moins voter et c’est une grande préoccupation que nous devons avoir car une démocratie sans jeunes est une démocratie sans avenir. Ces élections – dit le maire – sont importantes parce que l’avenir de notre pays est dans une dimension européenne”.

A la veille du vote, il est plus compliqué de comprendre sur qui les non-votants peuvent avoir un impact. Un exercice difficile même après la clôture du dépouillement, quasiment impossible avant l’ouverture des bureaux de vote. Les partis les plus grands et les plus structurés comme le Pd et Fratelli d’Italia pourraient certainement être les moins touchés, tandis que décliner et projeter le non-vote sur les Grillini est une inconnue. Lors de ce tour, en effet, le parti de Giuseppe Conté il se présente pour la première fois sans avoir en poche le revenu de citoyenneté et le superbonus. Il est donc peu probable que le parti fondé par Grillo puisse à nouveau être en tête des élections européennes après cinq ans. En 2019, les grillini ont atteint 39 pour cent à Naples et dans sa province, soit près de 10 points de plus que la moyenne du Sud (qui était déjà plus élevée qu’ailleurs). Mais nous parlons d’une ère géologique d’il y a longtemps, lorsque Naples était la capitale italienne des revenus des citoyens. Cette année-là, juste pour clarifier, Fratelli d’Italia n’a pas atteint 6 pour cent et le flirt du Sud avec la Ligue des Salvini était toujours debout (deuxième parti derrière le M5 avec 19 pour cent). Les défis sont tous là. Parmi ceux qui seront le premier parti de centre-droit, il y a Forza Italia en grande forme qui, sans surprise, a clôturé la campagne électorale à Naples avec une manifestation nationale et comment se comportera un électorat, considéré comme volatil, comme celui de Grillino.

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