Beau temps et températures élevées, ce sera un week-end balnéaire : les indécis voteront-ils ?

Beau temps et températures élevées, ce sera un week-end balnéaire : les indécis voteront-ils ?
Beau temps et températures élevées, ce sera un week-end balnéaire : les indécis voteront-ils ?

ANCONA Me remarquez-vous davantage (aux urnes) s’il pleut ou s’il fait beau ? Il faut paraphraser Nanni Moretti de “Ecce Bombo”, incertain d’aller ou non à une fête, pour résumer l’éternel dilemme sur l’effet de la météo sur la participation électorale. Les derniers bulletins du service Agrometeo Amap confirment un temps stable pour ce week-end électoral et des valeurs thermiques toujours en croissance dans toute la partie centrale et méridionale de l’Italie, avec la chaleur apparaissant aux heures centrales.

Des sommets au-dessus de 30

Dans la région des Marches, aujourd’hui et demain, des températures maximales d’environ 30 degrés (et même plus) et un beau temps ensoleillé sont attendus. Seulement entre l’après-midi et la soirée de demain, des averses brèves et isolées dans l’arrière-pays ne peuvent être totalement exclues. Deux journées typiques au bord de la mer, donc, celles au cours desquelles les habitants de la région des Marches aujourd’hui (de 15h à 23h) et demain (de 7h à 23h) seront également appelés à voter pour les élections européennes et, dans 148 des 225 Les communes, également pour les élections administratives.

Il est difficile de prédire l’impact de ce début d’été sur la participation électorale, qui diminue progressivement depuis des années, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il fasse beau. Une belle journée ensoleillée – qui incite à aller à la plage – ou des nuages ​​à l’horizon qui menacent de pluie, sont-ils plus décourageants pour voter ? Ce n’est certainement pas seulement la météo qui pèse lourd, car l’abstention aux urnes – alimentée par la désaffection à l’égard de la politique bien plus que par les aléas climatiques – est un phénomène tout sauf saisonnier.

L’après Covid

Aux élections du 3 mars 2018, après une semaine de neige et de gel, 77 % des électeurs de la région des Marches ont voté. Aux élections européennes de mai 2019, combinées aux élections administratives, le taux de participation est tombé à 62,1 %. Lors des dernières élections régionales des 20 et 21 septembre 2020, remportées par le centre-droit avec Acquaroli, un peu moins de 6 électeurs sur 10 ont voté (59,8%) malgré le retour des urnes ouvert le lundi pour cause de Covid. Même les saisons intermédiaires ne sont pas utiles. Aux élections de 2022, dimanche 25 septembre, la participation s’est effondrée, avec un chiffre régional de 68,39%, soit 9 points de moins que le tour équivalent de 2018.

Sous la pluie

L’année dernière, lors des élections administratives dans 15 municipalités de la région des Marches, dont la capitale régionale, le premier tour des 14 et 15 mai a eu lieu un vote avec une alerte jaune de la Protection Civile en raison du risque de tempête et de la criticité hydrogéologique dans tout le pays. région, qui s’est rapidement traduite par de fortes pluies qui, au lendemain du vote, ont provoqué des inondations et des glissements de terrain, notamment dans le centre-nord de la région. Le taux de participation a été de 57,01%, à Ancône de 55%, avec une nouvelle baisse à 51,8% deux semaines plus tard, lors du second tour.

Se maintenir au-dessus du seuil psychologique de 50%, empêchant l’abstentionnisme de devenir le parti de la majorité absolue, est également l’un des objectifs de ce tour électoral qui combine les élections européennes et les élections locales dans les deux tiers des communes de la région des Marches. Il y a cinq ans, dans la même combinaison électorale, le taux de participation dans la région des Marches atteignait 62,14%, avec un pic de 69% dans la province de Pesaro Urbino. D’autres fois?

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Courrier Adriatique

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