«L’entreprise reste publique, c’est le bien de tous les citoyens»

L’objectif est d’œuvrer pour qu’Amet, l’entreprise municipale de Trani, ne soit pas privatisée. L’espoir est que ce risque puisse être évité et reste public pour le bien commun. De ce point de vue, la coordinatrice de la Chambre du Travail, Francesca Bruno, est sur la même longueur d’onde que le PDG Angelo Nigretti. Ces derniers jours, une réunion a eu lieu en présence des dirigeants de la CGIL et de l’Amet, à laquelle a également participé la secrétaire générale de Filcams Cgil Bat, Tina Prasti, Filctem, représentée par le secrétaire général, Pietro Fiorella et par Ignazio Tanzi et Alessandro. Lionetti de Filt, toutes catégories impliquées dans l’affaire étant donné les différents secteurs dans lesquels Amet opère.

«Ils veulent éviter de perdre un monument historique, bien patrimonial de la ville de Trani depuis 1908, tentative à laquelle travaille également l’avocat Nigretti pour porter la proposition sur la table du maire Bottaro. Malheureusement, au fil du temps – commente Francesca Bruno – la situation s’est progressivement détériorée en raison de la négligence et de l’inattention aux “affaires publiques” et du manque d’écoute des propositions et des visions critiques, comme celle de la CGIL qui, à plusieurs reprises, a demandé l’adoption d’interventions efficaces à partir des investissements de ressources économiques, ainsi que de la valorisation de tous ces professionnels, déjà en possession de leur propre savoir-faire, pour assurer une formation continue, essentielle pour garantir la sécurité et la croissance du travail lui-même, dans un contexte de plus en plus technologique avancée qui, inévitablement, vole la vedette au profit peut-être de quelques-uns, pensant, aujourd’hui, que la privatisation semble être la seule solution, peut-être, à mettre en œuvre”.

«Nous sommes convaincus qu’il est encore possible de sauver ce qui peut l’être, après une réunion avec le vice-maire Fabrizio Ferrante, nous pensons pouvoir dire qu’il y a une lueur d’ouverture et de volonté d’accepter la proposition du PDG pour une évaluation minutieuse qui demande du temps mais qui, nous l’espérons, sera utile, les propos du Maire sont cités au lendemain de la décision de vendre tous les services publics d’ici le 10 janvier, non pas pour “me reprocher la lenteur à arriver à une décision inévitable” mais plutôt pour voir l’occasion de prendre plus de temps, de se dire, à lui-même et à la communauté dans son ensemble, qu’il a tout mis en œuvre pour éviter la fin d’une histoire. Une évaluation qui, on l’espère, sera rendue publique, pour permettre aux différents acteurs de cette communauté la participation et le partage le plus large possible. Nous ne demandons certainement pas de prendre conscience des différents choix que l’Administration adopte au quotidien, mais nous voulons certainement rappeler que le thème « Amet » est le patrimoine de toute la ville de Trani et, pour cette raison, nous sommes demandant à participer”, espère Bruno.

« Les choix de la direction ou d’un petit nombre de personnes risquent d’éloigner le citoyen de la communauté en ne se sentant pas partie intégrante de l’environnement dans lequel il vit, étranger aux questions qui le concernent réellement ! Écouter et donner voix au système complexe de relations qui vont du technico-industriel, aux salariés, au politique, au social, comme le permet la présence des syndicats, ainsi que celle des associations, – conclut le coordinateur de la chambre du travail – l’élargissement des visions et du partage, nécessaire, surtout pour ces choix plus difficiles qui marqueront l’histoire”.

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