SPÉCIAL ÉLECTIONS. Pour la douzième législature, le Piémont dispose de sa propre législation : de nombreuses nouveautés.

Le Piémont retourne aux urnes pour la douzième fois de son histoire, dans le but d’élire le président et les conseillers régionaux qui composeront l’hémicycle du Palazzo Lascaris. La première fois, c’était en 1970. Le premier candidat de la liste régionale ayant obtenu le plus grand nombre de suffrages valables au sein de l’unique collège régional sera proclamé Président de la Région.

Le vote a lieu les 8 et 9 juin

Comme indiqué dans le décret du Président du Conseil, les soi-disant « rassemblements électoraux », qui en langage bureaucratique sont les jours où l’on peut aller voter, « sont convoqués pour les journées du samedi 8 juin 2024 de 15 heures à 23h et le dimanche 9 juin 2024 de 7h à 23h”.

La nouvelle loi

Cette année, il y a cependant du nouveau. Le Piémont a adopté une nouvelle loi électorale qui prévoit quelques changements par rapport au passé. Après un long processus à la Commission et au Conseil régional, en effet, le 19 juillet dernier, l’Assemblée subalpine a approuvé la loi 12 de 2024, qui traite entre autres de la représentation des territoires avec les sièges attribués de manière proportionnelle, prévoit les suppléants des conseillers nommés conseillers et instaure l’égalité des sexes dans le vote : quiconque décide d’accorder deux préférences devra nécessairement choisir deux candidats de sexes différents, sinon la deuxième préférence ne sera pas prise en considération. En outre, il est prévu qu’aucun des deux sexes, tant sur les listes de circonscription que sur les listes régionales, ne puisse être représenté à plus de 60 pour cent, avec une alternance autant que possible.

Le remplacement

Lorsque nous parlons de substitution, nous faisons référence à la suspension des fonctions des conseillers élus pour la période pendant laquelle ils exercent leurs fonctions de conseiller. Ces conseillers, arrivés au gratte-ciel de la Piazza Piemonte, seront remplacés par des suppléants via Alfieri. Si un élu à la proportionnelle devient conseiller, le premier exclu de sa liste et de sa circonscription prend la relève ; si le conseiller a été élu sur la liste, il est remplacé par le premier exclu au niveau régional, de la liste à laquelle le candidat est apparenté.

Le suppléant est en fonction pendant toute la durée du mandat au sein de l’exécutif : les conseillers pourront toujours prendre leur place de conseillers en cas de remaniement qui les verra impliqués personnellement, excluant donc les suppléants.

Dans tous les cas, le Président du Conseil peut nommer jusqu’à un maximum de 3 conseillers externes, conformément au Statut. Au total, il peut y avoir jusqu’à 11 conseillers, alors qu’avant le changement statutaire de 2012, il y en avait jusqu’à 14.

Avec une modification du Statut de la Région Piémont, à partir de la douzième législature suivante, a été introduit le chiffre de deux sous-secrétaires, avec la suppression simultanée des consultants du président.

Les seuils et les signatures

Il existe des seuils : pourront entrer au Conseil les coalitions ayant obtenu au moins 5 pour cent des suffrages valables et les listes qui ne sont pas réunies en coalition ou qui font partie d’une coalition n’ayant pas dépassé le seuil de 5 pour cent, qui ont obtenu individuellement plus que 3%.

Pour la présentation des listes de circonscription, la réglementation précédente a été confirmée en ce qui concerne le nombre de signatures des signataires et les modalités, en ajoutant l’exemption de collecte de signatures pour toutes les forces ou mouvements politiques correspondant aux groupes parlementaires présents dans au moins une des deux Chambres.

50 conseillers, en plus du président

Les conseillers restent au nombre de 50, comme lors de la dernière législature (ils étaient 60 avant le changement de 2012) et leur élection est déterminée par l’article 10 de la loi électorale : quarante conseillers régionaux sont élus sur la base de listes de circonscriptions concurrentes, les système proportionnel des quotients et restes entiers les plus élevés dans les circonscriptions individuelles ; les dix autres sont élus sur la liste dite de la coalition ou du parti vainqueur, c’est-à-dire « avec un système majoritaire basé sur des listes régionales concurrentes », selon le décret.

Les circonscriptions et les 40 places disponibles sont réparties comme suit :

Alexandrie (407 mille habitants) 4 sièges ; Asti (208 mille habitants) 2 sièges ; Biella (170 mille habitants) 2 sièges ; Cuneo (580 mille habitants) 5 sièges ; Novare (361 mille habitants) 3 sièges ; Turin (2 millions et 208 mille habitants) 21 sièges ; Vco (154 mille habitants) 1 siège ; Vercelli (166 mille habitants) 2 sièges.

Comme indiqué, « les dix sièges restants, égaux à un cinquième du total, sont attribués au scrutin majoritaire, sur la base des listes régionales de chaque candidat à la présidence du Conseil, sauf dans les cas prévus en référence à la prime de majorité et la garantie de la représentation minoritaire », qui selon la nouvelle loi électorale ne peut avoir moins de 20 représentants, sauf dans le cas où la majorité aux urnes atteint ou dépasse 60% des voix : ce n’est que dans ce cas extrême qu’elle atteint 18 oppositions représentants.

Le bonus majoritaire détermine que la coalition gagnante obtiendra au moins 55 pour cent des sièges, ou 28, en cas de victoire avec un pourcentage inférieur à 45 pour cent des suffrages valables ; au moins 60 pour cent des sièges, soit 30, avec des voix entre 45 et 59 pour cent, enfin 32 sièges sur 60 pour cent des voix valides.

Après avoir calculé, dans la circonscription régionale unique, le nombre de sièges dus à chaque groupe de listes, on identifie les circonscriptions auxquelles les attribuer :

  • il est édité pour chaque groupe de listes, un classement des circonscriptions obtenu en classant les résultats de la division par ordre décroissant :

restes de chaque liste de circonscription / ratio électoral de circonscription (QEC);

  • sur la base de ce classement, les sièges appartenant à chaque groupe de listes sont attribués dans chaque circonscription.

Reservation de siège

  • La réservation de sièges en faveur du deuxième candidat à la présidentielle entraîne la perte du dernier siège en raison des listes de circonscription qui lui sont liéesattribués au sein du collège régional unique (voir slide n°13 sur la procédure de répartition des sièges de circonscription restants).
  • Si ce groupe de listes a droit à des sièges supplémentaires suite à l’application de la garantie de représentation des minorités, le dernier siège obtenu à ce titre sera sacrifié.

CHIFFRES DES ÉLECTIONS RÉGIONALES


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