Un tiers des chantiers ne sont pas aux normes – Teramo

Un tiers des chantiers ne sont pas aux normes – Teramo
Un tiers des chantiers ne sont pas aux normes – Teramo

TÉRAMO. L’objectif est d’inverser la tendance. Dans le sens de la sécurité et de l’engagement commun. Mais les massacres continus au travail donnent une idée de la difficulté encore à inverser la tendance. Car sur les chantiers, entre nivellement par le bas et jungles d’appels d’offres, l’application des règles de prévention des accidents laisse encore des gouffres de discrétion, souvent parsemés de croix. Même sur les chantiers de reconstruction post-séisme, où des contrôles stricts devraient au moins avoir un effet dissuasif.
En témoignent les résultats de l’activité menée par les carabiniers du commandement provincial qui ont déployé une véritable « task force » sur les chantiers de construction post-séisme de bâtiments soumis à des restrictions monumentales, historiques et paysagères : sur 18 contrôlés, cinq n’ont pas été jugés en règle. Et notamment avec la réglementation concernant les échafaudages et la prévention des chutes de hauteur. Parce que sur un chantier de construction, ils représentent l’une des conditions de plus grand risque et pour cette raison ils se retrouvent au centre des dernières réglementations adoptées en matière de sécurité. Lesquels un jour sur deux, lorsque l’émotion pour les victimes actuelles prend fin et que le deuil ne reste que celui des mères, des épouses, des pères et des orphelins, sont également remis en question. À Teramo, il y a tout juste un an, sur un chantier de reconstruction, celui de l’église de Sant’Agostino, un jeune ouvrier est mort après être tombé d’un échafaudage.
Les contrôles de police portaient également sur l’élimination de matériaux inertes. Des mesures ont été prises sur les chantiers jugés en mauvais état, tandis que d’autres investigations sont en cours sur deux autres. Parmi les 18 chantiers examinés de juillet 2023 à avril 2024, il y avait aussi celui de la rénovation du front de mer d’Alba Adriatica où un ouvrier a été retrouvé illégalement. La situation a ensuite été corrigée avec l’embauche.
Les contrôles de la “task force” des Carabiniers sont effectués par des groupes composés de militaires de l’Unité provinciale de l’Inspection du travail (Nil) qui, avec les inspecteurs techniques de l’inspection du travail, s’occupent des aspects du droit du travail ; par les Carabiniers de l’unité de protection du patrimoine culturel de L’Aquila qui supervisent les règles de protection des biens restreints ; par la police forestière pour les questions relatives à l’élimination des déchets. Toutes les données recueillies font l’objet d’examens et de comparaisons au sein du groupe mixte de forces créé depuis longtemps dans la préfecture pour lutter contre l’infiltration du crime organisé dans les chantiers de reconstruction.
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