Prison de Bergame, “les policières déjouent l’évasion d’un prisonnier”

Une évasion de la prison de Bergame aurait été déjouée grâce à l’intervention des policières. La nouvelle vient d’Alfonso Greco, secrétaire lombard du Syndicat de la police pénitentiaire autonome. «Un prisonnier – dit Greco – franchissant la porte piétonne et passant à travers la clôture, il se cachait derrière les escaliers menant aux salles d’audition du service des femmes, attendant qu’une ouverture s’ouvre pour pouvoir s’échapper. Les agents de service dans le département des femmes, grâce à l’aide des caméras, bien qu’occupés par d’autres activités, ont repéré le prisonnier caché et, en alertant immédiatement les autres membres du personnel, ils ont réussi à empêcher la tentative.

Pour le syndicaliste, « il faut souligner à quel point, malgré la pénurie chronique de personnel à laquelle est confronté l’institut de Bergame, la fusion continue des postes de service, la charge de travail à laquelle nous devons faire face chaque jour, continuent les policiers pénitentiaires
utiliser avec un admirable sens du devoir faire preuve de sérieux et
professionnalisme dans l’exécution de leur service”. Pour cette raison, conclut-il, «la SAPPE espère que l’Administration évaluera positivement la possibilité d’activer le procédures formelles de reconnaissance du personnel impliqué».

Donato Capece, secrétaire général de SAPPE commente : «Très bien
les collègues de Bergame qui ont bloqué l’homme, mais le
un incident grave met en lumière les priorités de la sécurité
(Souvent
négligés) auxquels les femmes et les hommes sont confrontés au quotidien
hommes de la Police Pénitentiaire Nationale. Ce
la tentative d’évasion est la conséquence du démantèlement, au fil des années,
des politiques de sécurité pénitentiaire. Démembrement de la sécurité
prisons internes avec surveillance dynamique, régime ouvert et absence
de la Police Pénitentiaire privilégie inévitablement les événements critiques,
qui sont constants et continus.

Le syndicat souligne qu’en Lombardie, au cours du seul deuxième trimestre de
2024, une mer d’événements critiques entre les barreaux des prisons régionales : 225 résistance et insultes, 6 manifestations collectives avec passages à tabac, 85 policiers blessés avec un pronostic allant jusqu’à 7 jours, d’autres 8 Agents avec un pronostic allant jusqu’à 20 jours et même un policier signalé avec un pronostic de plus de 20 jours. Même un suicide, en janvier dernier, dans les rangs des Azzurri basques

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