Elections européennes, hémorragie de participation : en quarante ans en Italie, j’ai perdu 30 % des électeurs. Alors que dans le reste de l’Union la tendance est inverse

Elections européennes, hémorragie de participation : en quarante ans en Italie, j’ai perdu 30 % des électeurs. Alors que dans le reste de l’Union la tendance est inverse
Elections européennes, hémorragie de participation : en quarante ans en Italie, j’ai perdu 30 % des électeurs. Alors que dans le reste de l’Union la tendance est inverse


Des données partielles alimentent les craintes : les élections européennes de 2024 pourraient être les élections nationales les moins fréquentées de tous les temps. La tendance, en revanche, montre une baisse progressive de la participation qui dure depuis des décennies et qui concerne bien plus le vote communautaire que celui de la politique. Entre les deux extrêmes, l’écart est désarmant : au premier […]

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Des données partielles alimentent les craintes : les élections européennes de 2024 pourraient être des élections nationales moins participé que jamais. La tendance, en revanche, montre une déclin progressif de la participation qui dure depuis des décennies et qui concerne bien plus le vote communautaire que celui de la politique. Entre les deux extrêmes, l’écart est désarmant : lors des premières élections à la Chambre européenne, dans un passé lointain 1979je suis allé aux urnes le85,7% des ayants droit, tandis que quarante ans plus tard, en 2019ce pourcentage avait chuté à 54,7%, plus de trente points de moins. Entre les deux, il y a eu une descente régulière et presque ininterrompue, à l’exception du vote de 2004dans laquelle le 71,7% des électeurs contre le 69,8% Dans le 1999. Depuis, la situation a empiré : 66,5% Dans le 2009, 57,2% Dans le 2014jusqu’à en fait 54,7% en 2019. Il est très probable que ce cycle aggravera encore le bilan négatif, étant donné que le chiffre de dimanche à 12 heures, bloqué à 25%est inférieur d’environ cinq points à son équivalent de 2009, la dernière fois où le vote s’est déroulé sur deux jours.

Par contre, dans le reste de l’Europe, la tendance est inverse, surtout ces dernières années. L’hémorragie de participation a commencé à s’arrêter il y a environ vingt ans : si en 2004, le taux de participation moyen dans les États membres était 45,5%en 2009 et 2014, il est resté sensiblement le même (43 % et 42,6 %) puis est remonté à 50,7% en 2019. En bref, si au siècle dernier l’Italie figurait régulièrement parmi les pays les plus « votants » de l’Union (avec une participation atteignant jusqu’à 26 points de pourcentage au-dessus de la moyenne), la différence est amincissement de plus en plus, et il est possible que cette fois nous nous retrouvions parmi les États inférieurs à la moyenne. En 2019, en effet, des pays avec une participation historiquement plus faible, comme l’Allemagne et l’Espagne, nous ont déjà « dépassés », où la participation est montée en flèche : chez les Allemands, elle est passée de 48,1% au 61,4%chez les Ibères de 43,8% au 60,7%.

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