Droits : la décision de la Cour d’appel de Venise pour les enfants de 2 mères est attendue pour demain

Droits : la décision de la Cour d’appel de Venise pour les enfants de 2 mères est attendue pour demain
Droits : la décision de la Cour d’appel de Venise pour les enfants de 2 mères est attendue pour demain

La décision de la Cour d’appel de Venise est attendue pour demain 10 juin, appelée à statuer sur l’appel du ministère de l’Intérieur contre les condamnations du tribunal de Padoue sur l’annulation des actes de naissance de 37 enfants de deux mères.

Les Rainbow Families se rassembleront demain devant le tribunal pour manifester pendant que les juges tranchent.

Le 5 mars dernier, le tribunal de Padoue a rejeté les recours du parquet, en date de juin 2023, qui demandaient l’annulation du nom de la mère d’intention, c’est-à-dire celle qui ne leur avait pas donné naissance, des actes de naissance des enfants de même- couples de parents. Les enfants, âgés de zéro à sept ans environ, ont tous été conçus à l’étranger par fécondation hétérologue et reconnus en Italie comme enfants des deux femmes du couple.

Le tribunal de Padoue a déclaré les recours irrecevables et a confirmé la validité des actes de naissance enregistrés pour les deux femmes.

Le ministère public de Padoue avait contesté depuis 2017 tous les actes de naissance enregistrés par le maire Sergio Giordanien vertu d’une circulaire du ministre de l’Intérieur, Matteo Piantedosi transmise aux préfets des villes en janvier 2023.

À Padoue, contrairement à d’autres villes italiennes – la circulaire visait l’ensemble du territoire – le parquet a décidé d’agir « à rebours » et de contester les documents de 2017 à aujourd’hui, enregistrés par le maire Sergio Giordani.

En février, la Cour d’appel de Milan avait déjà accueilli le recours présenté par le parquet contre la transcription de l’acte de naissance des enfants de trois couples de même sexe nés grâce à une fécondation hétérologue, après quoi, en juin 2023, le tribunal de Milan avait plutôt déterminé que leur acte de naissance ne devait pas être modifié.

Dans l’affaire de Milan, la Cour d’appel a donc statué que le nom de la mère d’intention devait être rayé de l’acte de naissance.

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