Psychédélisme, la culture visuelle des années 60 exposée à Pérouse

À partir du samedi 1er juin, l’important centre muséal péruvien de Palais de Penna est enfin redevenu entièrement accessible au public. Situé dans le centre historique de Pérouse, en plus de conserver les archives les plus importantes d’œuvres du futurologue péruvien Gerardo Dottorile musée civique du Palazzo della Penna conserve dans ses collections permanentes les 6 précieux tableaux thématiques de Joseph Beuysrésultat de la rencontre historique avec Alberto Burri du 3 avril 1980 à la Rocca Paolina de Pérouse, lorsque les deux auteurs affirmèrent publiquement leur indépendance à l’égard du système artistique.

Joseph Beuys à Pérouse, Éditions Mayence. Photo Lionello Fabbri

Renouvelé dans sa gestion et dans ses services de cafétéria et de librairie, le musée civique du Palazzo della Penna reprend sa programmation en pleine forme, en accueillant un intéressant voyage dans la culture visuelle des années soixante. Psychédélisme c’est en fait le titre de la grande exposition organisée par Carlo Terrosi qui célèbre ce phénomène esthétique international qui a fait office de point fort entre les années 60 et 70 colle générationnelleparvenant à y intégrer des requêtes hétérogènes : de différend à contre-cultures de la jeunessedes sollicitations artistiques les plus actuelles aux musique et le culture poplaissant une marque indélébile dans l’histoire de la culture, capable d’influencer le goût esthétique jusqu’à nos jours.

Richard Avedon, Ringo Starr, pour Look Magazine, copyright 1967 par Nems Enterprises Ltd, 78,5×57 cm.

A partir de Battre la générationexpression inventée par Jack Kerouac déjà en 1948, en passant par l’emblématique «Bus magique» qui a parcouru l’Amérique sur les traces de Sur la routemythe incontesté de tous les hippies des années soixante, nous arrivons au San Francisco de L’été de l’amour le long d’un parcours d’exposition divisé en de nombreuses salles au deuxième étage du musée, qui se termine par l’art vidéo ei dépliants dieux originaux rave-party gratuite de la fin des années 90, dans un voyage dans lequel ils sont présentés plus en détail 70 affiches originalesl’œuvre des principaux auteurs du graphisme psychédélique, quelques rééditions issues d’archives américaines et des éditions spéciales signées par les artistes.

Wes Wilson, affiche du concert des Grateful Dead, Otis Rush Chicago Blues Band, The Canned Heat Blues Band le 24 février 1967 au Fillmore Auditorium (San Francisco).

Les œuvres sont classées trois grandes sections dédié aux principaux centres de développement et de diffusion de la culture psychédélique entre San Francisco, Londres et l’Italie. Outre la partie graphique, l’exposition présente également des documents sur les relations entre cinéma, publicité Et psychédélisme, disquesphotos, vidéos, BD Et magazines vintage rares.

Parmi les auteurs exposés figurent ceux qu’on appelle Grand cinq (Wes Wilson, Stanley Mouse, Alton Kelley, Rick Griffin et Victor Moscoso), un groupe de dessinateurs dont les affiches créées pour les premiers concerts de Jimi Hendrix, Janis Joplin, Mort reconnaissant, Avion Jefferson, Les portes, Frank Zappa, Pink Floyd organisés au Fillmore Auditorium et à l’Avalon Ballroom à San Francisco, ils ont marqué la naissance du graphisme psychédélique.

À San Francisco de mouvement hippie et de contre-cultureEn fait, ces affiches sont immédiatement devenues populaires et il a été facile de comprendre qu’il ne s’agissait pas seulement d’une banale publicité mais de l’émergence d’une nouvelle forme d’art graphique qui s’appropriait et retravaillait des suggestions issues de courants stylistiques importants commeArt OptiqueL’Art NouveauLe néo-orientalisme et le Surréalismereprésentant pleinement l’émergence d’un nouveau phénomène culturel : le psychédélisme, avec ses larges branches entre musique, poésie, cinéma et bande dessinée, et d’un nouveau style graphique, défini par le critique George Melly Art Nouveau.

Rick Griffin, affiche du concert Jimi Hendrix Experience, Jon Mayall & the Blusbreakers, Albert King, 1er février 1968, San Francisco, original.

Dans les mêmes années, Londres se colore également de lumières psychédéliques et d’arabesques et le groupe le plus important de l’époque, Les Beatlesrend la culture psychédélique iconique à travers les photographies de Richard Avedon créé pour la promotion de l’album Groupe du Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club (1967), manipulé sur un ton psychédélique par le graphiste Hallen Hurlburtqui donnent vie à quatre affiches qui font désormais partie des collections permanentes de musées importants, comme le MAMAN de New York ou du Musée Victoria et Albert de Londres et choisi pour la couverture de l’exposition Pérouse dans la version avec le protagoniste John Lennon.

Richard Avedon, John Lellon, pour Look Magazine, copyright 1967 par Nems Enterprises Ltd, 78,5×57 cm.

C’est à ce moment-là que le psychédélisme arrive aussi en Italie, à Milan, où Fernanda Pivano, Ettore Sottsass Et Allen Ginsberg en 67, ils ont créé le magazine “Planète Fraîche“, publié en seulement deux numéros en 300 exemplaires, expérimental tant du point de vue du contenu que graphique, avec des collaborations prestigieuses, parmi lesquelles il convient de citer celles d’Andrea Branzi et Archizoom, Piero Gilardi Et Michel-Ange Pistoletto.

Pendant ce temps à Rome, toujours en 67, Mario Schifano a suivi l’exemple d’Andy Warhol avec le groupe Velvet Underground: en plus de donner le nom à son propre groupe musical, Les étoiles de Mario Schifano, pour lequel il a réalisé la pochette du seul LP produit, en a fait une extension de son propre travail en s’essayant au rôle d’impresario et d’organisateur de concerts. L’artiste italien s’est également occupé des graphismes et des photographies de plusieurs albums du groupe italien. Équipe84 présent et appréciable en exposition.

L’exposition, qui peut être visitée jusqu’au 15 septembre 2024, est produit par Coopérative le Macchine Célibi et par l’association BoArt de Bologne en collaboration avec Musée CAOS de Terni et sponsorisé par Académie des Beaux-Arts ABA Pietro Vannucci de Pérouse, Délégation ADI Ombrie, ADCI, Club des Directeurs Artistiques Italiens.

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