Encore un massacre dans la via Podgora. En plus de l’habituel marché quotidien de chiffons et d’ordures, à partir d’aujourd’hui, les gens ont commencé à camper dans les rues : un citoyen étranger dort dans une tente placée sur le trottoir, limitant également le passage aux piétons.
On ne peut pas prêcher la solidarité envers les autres et ensuite faire dormir les gens dans la rue : il est clair qu’il y a quelque chose qui ne fonctionne pas dans les interventions des services sociaux et de la police locale.
Les habitants du quartier Ferrovia continuent de se demander combien de temps encore cette situation de dégradation, accentuée par les très rares interventions des institutions, devra perdurer.
Il est triste de voir leur présence ponctuelle aux fêtes ou aux inaugurations mais pas même une déclaration officielle – sauf pendant la campagne électorale – sur les différentes questions concernant la circonscription de Ferrovia.
Si les propriétaires de magasins ethniques tolèrent le marché aux chiffons ou les tentes placées devant leurs locaux, le problème est immédiatement résolu par une amende pour occupation du domaine public.
Les habitants ne tolèrent plus cette inaction et ont commencé à alerter les émissions nationales de dénonciation comme Le Iene et Striscia la Notizia.
