ce que nous savons (ne savons pas) sur le volcan Marsili

ce que nous savons (ne savons pas) sur le volcan Marsili
ce que nous savons (ne savons pas) sur le volcan Marsili

Les experts ont commencé à l’étudier ces dernières années, notamment parce qu’elle pourrait devenir une précieuse source d’énergie renouvelable pour toute la Méditerranée.

La Sicile a toujours été une île pleine d’énergie. Il suffit de penser à la façon dont les mythes grecs antiques l’imaginaient – entourée par les vents et consacrée aux vaches sacrées du dieu Soleil – pour comprendre combien notre terre offre de multiples opportunités qui ont parfois, au cours des dernières décennies, été négligées.

Parmi les sources d’énergie les plus ignorées présentes en Sicile se trouve lal’énergie géothermiquequi contrairement à l’énergie éolienne ou solaire utilise une source d’énergie provenant directement des profondeurs de notre planète.

Considérant la nature volcanique de notre région – qui compte trois volcans actifs plus plusieurs autres zones volcaniques sédimentaires et sources géothermiques – il est paradoxal que les administrations locales aient jusqu’à présent négligé cette source d’énergie qui, ailleurs, participe activement à la réduction des émissions.

Avancé

Notre pays utilise actuellement les sources géothermiques pour couvrir moins de 3% de ses besoins énergétiques et, selon certains experts, il pourrait réduire considérablement les besoins énergétiques de certaines régions – dont la nôtre – en exploitant la chaleur qui monte naturellement vers la croûte en certains points de la planète. territoire.

Comme le démontre le cas de l’Islande et de plusieurs autres régions dans lesquelles l’énergie géothermique est considérablement exploitée, l’industrie liée à l’extrapolation de cette forme d’énergie à partir de sources volcaniques est parmi les plus fiables et les plus sûres, comme l’atteste également « l’Institut des îles durables ». Association’ et ANCE Sicilia.

Selon ces deux réalités locales, l’utilisation accrue de l’énergie géothermique dans les maisons siciliennes permettrait également à la Sicile d’atteindre les objectifs du programme « RePoweEU », financé par l’Union européenne, qui, comme on peut le vérifier sur le site officiel, a parmi ses principaux objectifs celui de tripler l’utilisation de cette source dans toute l’Italie d’ici 2030.

« Un objectif qui serait facilement réalisable en construisant des centrales géothermiques offshore autour duArchipel éolienoù des experts ont étudié le “Marsili”Le le plus grand volcan sous-marin d’Europe ce qui, selon certains calculs, pourrait générer la production d’environ 4 TWh d’énergie par an”, annoncent les associations dans leur communiqué.

Cependant, il y a plus. En effet, si l’on considère l’ensemble de la superficie des îles Éoliennes, qui est parmi les plus « énergétiques » de toute la Méditerranée, les centrales géothermiques fourniraient à l’État 30 MWe d’énergie par kilomètre carré. Une énormité, compte tenu de la demande énergétique de notre pays et de l’ensemble du continent.

« De manière tout à fait théorique, en exploitant toutes les sources présentes sur ces fonds marins avec des technologies modernes, nous pourrions atteindre une production annuelle égale à 630 TWh par an, capable de satisfaire les besoins de 156 millions de familles, soit la quasi-totalité des européens, qui sont environ 200 millions”.

C’est précisément en raison de ce potentiel inexprimé que, le 6 juin, diverses associations, entreprises et entités locales – Enea, Marevivo, Ati Messina, Athanor Geotech, Association internationale de géothermie, Union géothermique italienne, Réseau géothermique italien, INGV et Saipem – se sont réunies lors du deuxième journée des “Green Salina Energy Days”, organisées par l’association “Isole Sostenibili” à l’auditorium Malfa, sur l’île de Salina, avec la participation de la Région sicilienne.

« L’exploitation de l’énergie géothermique, même dans une moindre mesure que nos hypothèses préliminaires, conduirait en effet à une augmentation de la richesse de la Sicile, ainsi qu’à une création d’emplois dans les îles Éoliennes, qui deviendraient un pôle énergétique très important. pour l’Europe», ont précisé certains organisateurs de l’événement.

En revanche, dans la perspective de construire des centrales géothermiques dans l’archipel comme dans l’ensemble du Mer tyrrhénienne Dans le sud de l’Italie, certains environnementalistes ont émis des doutes sur la faisabilité et la sécurité des travaux, du moins d’un point de vue écologique.

Les Îles Éoliennes sont en effet l’un des plus grands exemples d’espaces naturels de notre région, caractérisé par une riche biodiversité, à tel point que tant au niveau terrestre que marin, l’archipel est engagé dans un travail de valorisation, qui a pour objectif d’établir à la fois une grande zone marine protégée qui est un parc national, semblable à celui de Pantelleria.

Il n’est pas encore clair si la mise en œuvre du centrales géothermiques pourrait créer des difficultés dans la constitution et le maintien de ces réserves, mais il convient également de souligner que les associations environnementales ne sont pas opposées en principe à l’exploitation de ce type d’énergie. Pour beaucoup d’entre eux, il suffit de construire les systèmes en toute sécurité, loin des zones naturelles les plus sensibles.

En Toscane, par exemple, les associations et les entreprises énergétiques ont tenté de trouver des compromis, considérant que l’énergie géothermique est une source d’énergie renouvelable. Pour parvenir à ces compromis de production et de conservation, les administrations ont donc été amenées à s’interroger sur la durabilité – non seulement environnementale, mais aussi économique et sociale – de la construction des nouvelles usines, à avancer également d’un commun accord avec les organismes, administrations et autres entités locales. .

Le dernier rapport sur l’énergie de la Legambiente Nazionale a également souligné que la géothermie apparaît comme le seul type de ressource renouvelable pour laquelle aucune nouvelle installation n’est actuellement enregistrée, “en attendant la construction des nouveaux centres à moyenne enthalpie déjà autorisés”. De graves dommages pour une économie qui dépense des milliards d’euros pour acheter et brûler du gaz en provenance d’Afrique.

PREV Le “Festival San Rocco” est de retour. La Forteresse rouvre le rideau
NEXT Certa Stampa – VIDÉO/ ACCORD SUR LE SECTEUR JEUNESSE ENTRE TERAMO ET FC BONOLIS