Cosenza, la révolution lente et silencieuse de Guarascio qui choque les supporters

COSENZA Rien à faire, quand dans le monde du football de Cosenza les prédictions médiatiques semblent à un pas de l’interprétation correcte de la réalité, la voici Eugenio Guarascio choque tout le monde avec son habituel silence indispensable mêlé d’indifférence. Depuis une vingtaine de jours, un peu plus, la plupart des journaux locaux annonçaient une rencontre « prochainement » entre le président et le directeur sportif. Roberto Gemmi, dont le contrat expire fin juin. Une rencontre qui aurait dû poser les bases de l’avenir des Wolves, avec la signature du contrat, le troisième en seulement trois ans. Un accord publiquement demandé par le sélectionneur Avenue William qui a bien travaillé avec Gemmi et lui est reconnaissant de l’avoir amené à deux reprises sur le banc de Cosenza. Un accord que plusieurs acteurs liés au directeur sportif espéraient voir également aboutir.
Personne n’a pu interpréter dans le bon sens cette phrase, un peu rongée par l’excès de salivation, prononcée par le patron en référence à Gemmi : «Nous avons des idées très claires».
De là L’orientation de Guarascio est devenue impénétrable, hermétique, jusqu’aux adieux conséquents d’une Gemmi épuisée qui serait volontiers resté dans le rossoblù mais, coincé par les ambiguïtés et le silence de son employeur, il décide d’accepter la plus édifiante des nombreuses offres qu’il reçoit : celle deEmpoli en Serie A.

Roberto Gemmi et Eugenio Guarascio

Un autre hypothétique projet de croissance, avec un directeur sportif, est donc définitivement mis de côté pour repartir de zéro.
Encore un nouveau départ qui devrait (on compte sur l’essai conditionnel pour ne tromper personne) être annoncé dès aujourd’hui avec l’ajout d’une nouveauté attendue depuis des années : directeur sportif Gennaro Delvecchio, 46 ​​ansancien responsable du secteur jeunesse de Lecce avec une expérience en tant que directeur adjoint à Vérone, sera soutenu enfin un directeur général du nom de Giuseppe Ursino, 75 ans le 30 juin, qui a lié une bonne partie de sa carrière aux succès de Crotone.

Giuseppe Ursino et Gennaro Delvecchio

Une nouvelle réconfortante ? Difficile à comprendreles risques sont certainement imminents lorsque tout bascule soudainement. Si vous vous appelez Cosenza calcio, les pourcentages d’incertitude augmentent. Si d’une part Ursino a l’expérience nécessaire pour combler les énormes lacunes de communication qui ont toujours affligé la créature guarascienne.de l’autre Delvecchio est un vrai pari qui devra être évalué en cours de route.
A ce stade de la saison, alors que le championnat de Serie B s’est terminé il y a exactement un mois, beaucoup dans l’environnement de Cosenza espéraient que les projets de l’entreprise étaient déjà prêts à être mis en œuvre en toute continuité par rapport à ce que nous avons vu à partir de mars. Au lieu de cela, tout a été remis en jeu, pour l’instant sans plans clairs et surtout sans rythme, confirmant ce mode opératoire tant détesté par le marché. À tout cela s’ajoute évidemment, comme chaque année, le temps qui passe inexorablement. Une époque que l’on croyait, après le salut obtenu bien en avance par rapport au passé, pouvoir se transformer en avantage sur une bonne partie de la concurrence et qui, au contraire, a aujourd’hui transformé encore une fois dans une page blanche à remplir. Une question cependant qui ne semble pas trop inquiéter le propriétaire alors qu’il attend (stratégiquement ?) la situation depuis son siège de Lamezia Terme. Une situation qui se trouvera cette semaine confrontée à son premier obstacle à surmonter: d’ici le samedi 15 juin, en effet, Cosenza devra composer et se rapprocher de Parme qui dispose du contrat de Gennaro Tutino et sur lequel le club de Bruzio peut faire valoir le droit de rachatsoit environ 2 millions et demi d’euros.
Malgré les paroles de circonstance très fragiles prononcées, dans un moment d’ivresse collective, lors de la remise du Sceau d’Or de la ville à Tutino, on ne sait pas ce que Guarascio décidera de faire. Si l’hypothèse d’un rachat et d’un projet ambitieux avec l’attaquant napolitain dans l’équipe paraît peu probable, les possibilités de rachat et de vente, avec plus-value, au plus offrant, ou d’un accord privé avec le club ducal tiennent toujours. Quelle que soit la voie que vous souhaitez emprunter et en gardant à l’esprit les récentes déclarations de Gennaro Tutino (qui, en effet, comme c’était largement prévisible, a salué Cosenza en avouant qu’il voulait une équipe de Serie A), il n’en reste pas moins qu’à partir d’aujourd’hui, lundi 10 juin, les joueurs dont le contrat arrive à expiration attendent toujours des signaux de fumée compréhensibles et il s’agit de constituer et/ou de renforcer l’équipe pour le prochain tournoi des cadets. Sans oublier William Viali, technicien jamais assez apprécié (techniquement et en communication) dont le contrat expire dans un an mais n’est plus sûr, compte tenu du départ de Gemmi et de l’arrivée d’Ursino et Delvecchio, de rester.

Avenue William

Face à de tels doutes, comme déjà mentionné ci-dessus, le silence et l’inévitable indifférence du patron envers les sentiments et les désirs du peuple Bruzio ont longtemps régné. C’est un silence assourdissant qui, là aussi selon la tradition, risque de supplanter l’enthousiasme que Tutino et l’exaltante finale de championnat des garçons de William Viali avaient réussi à ramener dans la ville. Bref, une stratégie de communication encore une fois surprenante (?) qui pénalise les fans et dont chacun, logique et perspectives d’avenir mises à part, espère qu’il soit mis un terme à partir d’aujourd’hui. ([email protected])

Le Corriere della Calabria est également sur Whatsapp. Assez Cliquez ici pour vous abonner à la chaîne et être toujours mis à jour

PREV Carpi, le Festival des Différentes Compétences se termine avec “Un chef d’orchestre différent” – SulPanaro
NEXT G7, les premières dames parmi les beautés des Pouilles : des céramiques de Grottaglie aux trulli d’Alberobello